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Lundi 19 JanvierAncien tramway ,grande rue BesançonDans son tramway suspendu au gris acier du ciel et de la villeLundi entraîne Marius dans ses sillons de fer qui godillentLa secousse de la butée le réveille ,terminus,il bat des cilsUn doigt sur l'ouvre porte ,la morsure du froid le rend incivilIl se retourne ,le wagonnet bleu se balance au bout de son filsEmportant avec lui les rêves de la veille dans un lointain exilBelle journée pour ouvrir les grillesAdelaideMardi 20 JanvierEncore un petit pas ,celui d'un petit rat ,au bas du café italienJuste une pirouette,sur les chaussons en pointes d'un pied lilliputienEt on avance ,on dit vingt ,sur la planche cartonnée de l'arithméticienLes jours d'hiver dansent,passent ,pairs ou impairs en manque de tout ,de rienSur les toits de la ville ou de l'opéra,les quatre saisons charment SébastienAlors belle journée,l'air de rienAdelaideMercredi 21 JanvierC'est le creux de la vague ,la saison grise des petites déprimesIl fait frisquet au bord du quai,alors ce matin je vous dessineUn soleil sur le carton du ciel ,un sourire quartier de clémentineEt puis s'il le faut ,au creux de mes ailes papillons ,je vous câlineEt de mes mots je pose sur votre coeur le baiser d'une vieille gamineAlors belle journée ,que rien ne chagrine,clin d'oeil en primeAdelaide(Petite pensée pour mon collègue Gilles,et tout ceux qui ont aussi le moraldans les chaussettes,le soleil est là ,si on ouvre le coeur et les yeux,bon courage)Jeudi 22 JanvierA Gilly-lès-Cîteaux ,ce sera jour de "repas de cochon"Pour oublier le froid de Janvier et le ciel bien grognonSurplombant les allées dégrapées des vignobles bourguignonsSurtout l'occasion de fêter Vincent,un bien aimable St patronEt de rassurer la confrérie des chevaliers du tastevin qui boiront..Et trinqueront le refrain de leur chanson:goutons voir si le vin est bon...Belle journée ,sans modérationAdelaideVendredi 23 JanvierCe matin l'hiver toussote et grelotteChatouillant de sa plume givrée la gorge du grand BarnardAujourd'hui l'hiver crachote et joue les chochottesEn l'envoyant se réfugier sous le duvet d'oie de son plumardQuand l'hiver fait frémir les glottes et met à chauffer les bouillottesLa machine se grippe ,les soufflets crépitent,pour secouer not' lascarCe soir l'hiver aura la popotte au feu qui ravigoteDe sa soupe aux cailloux,elle ranimera son infortuné bagnardBelle journée à tous le enrhumés pantouflardsAdelaideSamedi 24 JanvierDans la vitrine encore close de la marchande de bonbons se reflète la mine déconfite de FrancisCrocodiles ,carambars,regal'ads et dragibus le narguent sous l'oeil complice d'un rouleau réglisseLe p'tit malabar de la cours de récré est complètement tagada,les papilles aux supplicesDevant les guimauves, lollipops,coquillages,scoubidous ,têtes brûlantes à la piqûre d'épicesDévorant des yeux les douceurs multicolores qui s'échappent du cellophane des cornets à délicesBelle journée à la saveur acidulée et tentatriceAdelaideDimanche 25 JanvierLes manches de l'hiver sont bouffantes aux bras de l'arbre cabotinAlors dimanche repasse la chemise trop blanche de ses sacristainsSur la planche à dessins de tous les jolis paysages aux yeux diamantinsIl n'y aura pas de faux plis sur la cotonnade des prés de JuventinUn nuage de vapeur s'est échappé des trous de la semelle d'un diablotinPour lisser les blancs en neige d'une multitude de flocons mutinsBelle journée à en perdre son latinAdelaide
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D' un regard qui déshabille l 'âme
Je m'enfonce dans ta tête ,vague à lame
Et en ressort en ayant lu toute la trame
Je possède alors le si précieux sésame
Qui me permet de comprendre tes larmes
Et le flot de sentiments qui te désarme
Après ça mes yeux encore s'acharnent
De mes prunelles brunes je te désincarne
Pour atteindre la lumière de ta lucarne
A force de te regarder,je finis par trouver
la clé,même si la serrure est rouillée
Par ce plongeon au fond de toi en apnée
Tes tourments je les comprends
Adelaide♥Belle journée amis et bel ami ,tout mon soutien♥
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AdelaideLundi 12 JanvierRetour à la réalité après une marche historique sur les pavésPetit espoir d'une prise de conscience sans récupération dépravéeNouvelle semaine au pas du quotidien ,tant de mots qui restent à graverTant de problèmes de société ,tant de choses graves encore larvéesQui ne demandent qu'à exploser,alors ne fermons pas les yeux par lâchetéBelle journée de liberté à nos cotésAdelaideMardi 13 JanvierIl en aura fait rire et sourire des dames Yvette de Chalons en Champagne à ClamartCaricaturiste ,auteur chez Hara-kiri ,Charlie ou enchainé chez le canardLa grande duduche et le beauf sont orphelins sur des planches à dessins éparsEn dénonciateur de bétises,de conformisme et de racisme dans la presse en encartIl restera pour toujours unique et politiquement incorrect sous son crayon guoguenardBelle journée sous la mine en étendardAdelaideJean Cabut dit Cabu naquit le 13 janvier 1938 et nous quitta tragiquementle 7 Janvier ,il avait 76 ansMercredi 14 JanvierIl y a des jours ou les mots ont du mal à s'écrireNina ne m'en voudra pas de l'oublier dans mes déliresMercredi se fera sans moi ,je vais m'abstenirBelle journée ,juste une bouteille à la mer , un sourireEt une chanson de Daniel Balavoine,parti un 14 Janvier 1986 au Mali,pour y devenir petit prince du déserttous les cris les S.O.S-->lienComme un fou va jeter à la merDes bouteilles vides et puis espèreQu'on pourra lire à traversS.O.S. écrit avec de l'airPour te dire que je me sens seulJe dessine à l'encre videUn désertEt je coursJe me raccroche à la vieJe me saoule avec le bruitDes corps qui m'entourentComme des lianes nouées de tressesSans comprendre la détresseDes mots que j'envoieDifficile d'appeler au secoursQuand tant de drames nous oppressentEt les larmes nouées de stressEtouffent un peu plus les cris d'amourDe ceux qui sont dans la faiblesseEt dans un dernier espoirDisparaissentEt je coursJe me raccroche à la vieJe me saoule avec le bruitDes corps qui m'entourentComme des lianes nouées de tressesSans comprendre la détresseDes mots que j'envoieTous les cris les S.O.S.Partent dans les airsDans l'eau laissent une traceDont les écumes font la beautéPris dans leur vaisseau de verreLes messages luttentMais les vagues les ramènentEn pierres d'étoile sur les rochersEt j'ai ramassé les bouts de verreJ'ai recollé tous les morceauxTout était clair comme de l'eauContre le passé y a rien à faireIl faudrait changer les hérosDans un monde où le plus beauReste à faireEt je coursJe me raccroche à la vieJe me saoule avec le bruitDes corps qui m'entourentComme des lianes nouées de tressesSans comprendre la détresseDes mots que j'envoieTous les cris les S.O.S.Partent dans les airsDans l'eau laissent une traceDont les écumes font la beautéPris dans leur vaisseau de verreLes messages luttentMais les vagues les ramènentEn pierres d'étoiles sur les rochersPour toiAdelaideJeudi 15 JanvierAvanne-depuis le mont de Planoise (Besançon)là haut sur la montagne,le vent décoiffe les cheveux et les écharpesJouant avec les arbres dénudés et les grands poteaux une chanson à la harpeLà haut sur la colline,la petite route sinueuse rejoint le ciel changeantEmportant les amoureux au dessus du monde devenu lointain et insignifiantLà haut les maisons sont minuscules et la rivière un trait de crayon bleuDonnant envie de se prendre la main plus fort et de se redécouvrir les yeuxBelle journée pour une bouffée d'air et de tendres aveuxAdelaidemerci g'osVendredi 16 JanvierOu sont passés les petits coquelicots ,les bleuets et les lumineuses pilosellesl'hiver a le teint gris,le sourire larmoyant à la porte tristesse de son hôtelLe gardien a rangé son maillot baigneur et les rayures démodées de son marcelOu sont les petits moineaux ,les mésanges ,le crapaud et la guillerette sauterelleLe silence des forêts pèse comme un camion à benne sur notre moral qui craquelleBelle journée aux fleurs de papier en dentelleAdelaideA l'occasion de la St Marcel une chanson de monsieur Marcel Mouloudji,par Leila BekthiComme un petit coquelicot--> lienPour toi(ton p'tit coquelicot)Samedi 17 JanvierUne petite bouche en coeur sur le satin rose de la paresseuse baboucheTaquine une petite mouche sur le carreau pluvieux d'un samedi peu faroucheAntoine la tacle aimablement d'une chiquenaude de semelle feutrée en escarmoucheEstourbie ,la bestiole glisse paresseusement sur l'oeil de boeuf vitreux qui louchePour une grasse mat' en dix sept chandelles sur la moquette humide en multicoucheBelle journée en pluie de p'tits bonheurs qui vous touchentAdelaideJoyeux anniversaire à mon grand frèreet à mon troisième papaDimanche 18 JanvierSur les rives de la Neva ,dimanche balade sa pelisse blanche et la fourrure de sa chapkaPalais d'été,fontaines ,jardins et canaux se peignent sous le foulard des petites matriochkasL'empreinte de lumière laissée par le faste des tsars se fait douce aux accords de balalaïkaLeningrad birévolutionnaire redevenue St Petersbourg l'impériale offre ses 400 ponts à PriscaQui y joue à saute moutons sous le regard attendri de Pierre ,Catherine et Élisabeth PetrovnaBelle journée au pas des trois chevaux d'une troïkaAdelaide
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Peinture de Michèle Carer
La lampe est à terre
Son toit en abat jour
Sous tuiles de velours
Couché dans le pré vert
Son fil blanc méprise
Le bouton de la poire
A l' interrupteur ivoire
Etalée et insoumise
L' ampoule est cassée
Son pied de guingois
Sans éclats de voix
Toute lumière effacée
La lampe est à terre
Sur le sillon imberbe
Feu follet en herbe
Assise sur son socle de ferAdelaide
Bon dimanche amis et bel ami de lumière♥
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Lundi 5 JanvierLa sonnerie du réveil,le café sur le pouce et ça redémarreLes escaliers cinq à cinq,l'arrêt de bus trop loin,faux départPas la bonne clef,la tenue qui boudinne un peu,c'est déja marreLes gens pressés,la mine du lundi mal taillée,mon pauvre EdouardMais il faut y aller,c'est la vie ,pas de boulot ,pas de quatre-quartBelle journée,laissons faire le hasardAdelaideMardi 6 JanvierSur les chemins de poudre à fusils,il y a de petits pas qui s'égarentDe petites vies livrées à elles même ,abandonnées ,sans bras en rempartsSur le sentier de guerre,il y a un enfant solitaire qui erre quelque partA la recherche d'un père ou d'une mère allongé sous un sanglant étendardTant d'orphelins qui payent le prix des conflits en larmes de cauchemarsAlors ami Balthazar,offre leur un peu d'or,de myrrhe et d'encens d'espoirBelle journée pour mettre l'indifférence à l'écartAdelaideMercredi 7 JanvierMercredi relance la course aux bonnes affaires dans ses boutiquesCacophonie et bousculade ,ouverture des portes ,c'est la paniqueLa même valse d'étiquettes ,prix barrés ,soldes un peu pathétiquesPeut être simplement le juste prix,pour le petit bazar asiatiqueIl va chauffer le bleu de la carte,oublieux des règles d'arithmétiqueBelle journée pour les lecteurs magnétiquesAdelaideJeudi 8 JanvierCe matin envie de déclarer la guerre ,De faire de mes mots des lance-pierresQue la pointe de ma plume ,de mon crayon soit la lame acérée d'une baionnetteet se plante dans ces coeurs lachesQue l'eau de mes larmes et de ma colère deviennent les torrents qui les noyentMais ou est le courage dans ce combat d'une arme contre un porte mine?Ou sont donc la foi et la tolérance,le respect de l'autre et de ses opinions?Alors avec intelligence ,sans haine et violence,exprimons nos libertésAvec nos mots ,nos silences ,nos dessins ,nos actes,plus que jamaisSans peur et sans honte,et pensons à eux ,victimes de l'obscurantismePour que jamais ne s'éteigne la lumière de la libertéAdelaideVendredi 9 JanvierFin de semaine chaotique sur les sables mouvants d'une actualité noircieNos pieds s'enfoncent dans la boue sanglante d'idéaux obscurcisDont le but est sans doute de diviser et d'exacerber la violence iciAlors ne glissons pas dans une spirale de haine,ils auraient réussiTaillons les extrémités du crayon cassé ,pour en faire deux et continuer aussiRestons debout ,stylo levé,pour défendre toutes les libertés dans un même criBelle journée ,l'intelligence sera notre éclaircieAdelaideSamedi 10 JanvierSamedi se souvient de sa petite orpheline à la dérobadePetit tailleur de tweed et collier de perles en cascadeElégance à la française sur l'escalier blanc à balustradeModiste puis créatrice avant gardiste sur les estradesGabrielle libère le corps de la femme de ses entravesPetite robe noire et numéro cinq ,rue Cambon en ambassadeBelle journée pour les "Mademoiselle "en roucouladeAdelaideMademoiselle Coco s'en fût le 10 Janvier 1971 ,elle avait 87 ansDimanche 11 JanvierPauline voudrait sauter sur la toile élastique d'un terre trampolinePour se laver la tête de ses idées lourdes dans les nuages humidesêtre en apesanteur et rebondir l'esprit léger vers le ciel de feutrineOublier pour une journée les malheurs ,les pleurs,tout ce qui chagrinneLes pieds en l'air,les yeux dans la lumière,juste un dimanche sans épinesBelle journée pour grimper et siffler là haut sur la collineAdelaide
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Les souvenirs ,film de Jean Paul Rouve ,
Avec Annie Cordy, Michel Blanc
Sortie prévue le 14 Janvier 2015
L' histoire d'une vieille dame qui fugue ,parce qu'elle ne veut plus que l'on décide pour elle..
Annie Cordy (86 ans)éblouissante,film à ne pas manquer
bande -annonce-->lien
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