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Je n'irai pas à St MaloJe n'irai pas à St MaloDenouer le pan de mon paréoNe m'attends pas matelotAux écluses à tirant d'eauJe n'irai pas à St MaloRangés ,bottes et paletotLe soleil est trop pâlotAux rayures de ton maillotJe n'irai pas à St MaloNe m'attends pas corsaireAu pied de ta malouinièreOu au p'tit Bé de pierresJe n'irai pas à St MaloAu bas des trois poternesLa plage du môle bien terneA mis l' oriflamme en berneJe n'irai pas à St MaloNe m'attends pas marinAu bassin Duguay-TrouinSalue les bien de la mainJe n'irai pas à St MaloTirer le rhum de ton goulotIl s'est fermé le hublotLa voilure tombe en lambeauxJe n'irai pas à st maloNe m'attends pas skipperMal de mer ,mal de coeurPars au grand bain sans peurJe n'irai pas à St MaloPour le tit punch du départEt les moules sous les rempartsAccroche toi ,tiens bon la barreFile tout Droit devant,Nos mémoires d'outre TombeToutes voiles au ventJe serai ton ombreAdelaide
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Lundi 20 OctobreLundi rebondit comme une balle de caoutchouc sur un mur de squashFrappant d'un coup sec et rapide du nerf de boeuf de sa cravachePour ramener tout un chacun à la laborieuse réalité de sa tâcheMis à l'écart la zenitude du weekend et ses blagues de potachesLa semaine d'Aline taille les mines de crayon du fer de sa hacheBelle journée à l'arracheAdelaideMardi 21 OctobreMardi traîne comme un vieux cheval sur l'ancien chemin de halage,Son toit de branches ,clairsemé de feuillage automnal courbe l'échineElle glisse ,nonchalante la petite péniche verte et blanche de CélineLorgnant de ses hublots les passants et les amoureux pas très sagesDont elle berce les rêves de chaumière flottante et clandestineBelle journée sous les pelerinesAdelaideMercredi 22 OctobreMercredi cherche ses mots sous le moqueries des camarades de SaloméSes syllabes s'entrechoquent et se bloquent sans pouvoir se nommerSe répètant pour devenir silence,suspendues aux lèvres,puis gomméesElles voudraient sortir ,faire de belles phrases à point susnomméMais elles s'angoissent ,s'abrègent encore plus,rougissent,non consomméesBelle journée de tolérance pour ce handicap de l'élocution si chahutéAdelaide(1% de la population souffre de cette infirmité,qu'est le bégaiement)Jeudi 23 OctobreQuelques flocons de neige tourbillonnent sur le sommet des RoussesPrémices des fleurs d'hiver qui doucement blanchissent la mousseLe petit matin claque des dents et mordille le bout de son pouceBoéciane prend les devants et s'enivre de pépins de pamplemousseLes petits maux de l'hiver ont rouvert la fermeture de leur trousseBelle journée ,un sourire sur la frimousseAdelaideVendredi 24 OCTOBREUne main posée sur l'oreille ,vendredi a denoué sa cravate à poisLe chanteur s'est envolé,les marchés de Provence ont les étals en croixL'orange du marchand n'a plus de succès,il est mort le poète de FranceCharly n'ira pas au paradis,quelle importance ,ne reste que l'indifférenceEt maintenant que vais je faire pense Florentin,sur terre rien de nouveauBelle journée,puisque Jules est au violon,dansonsAdelaideGilbert Bécaud aurait eu 86 ans aujourd'huiUne petite chanson parmi les 400L'indifférence ,ma préfèrée ,toujours d'actualité-->lienSamedi 25 OctobreSamedi souffle sur les plumes duveteuses d'une petite mésangePour la bercer dans le creux infini et bleu d'un petit nid d'angeLà ou tout est doux,chaleureux ,sans jamais rien qui dérangeLe silence y danse ,Julia sourit aux éclats de son rire d'enfantSur la plus haute branche ,le petit oisillon tutoie le firmamentBelle journée pour conjuguer passé et présentAdelaideDimanche 26 OctobreLe passage à l'heure d'hiver se gratine le moule de pâtes made in ItalieQuoique parfois la nouille fût chinoise sous les baguettes de DimitriAutour de sa fourchette se rembobine la pellicule d'un film spaghettiSur l'écran du dimanche échange de coups de fusilli entre macaroniLe film fait un four sous une farfalle de sifflets en tuyau de cannelloniBelle journée en noeud papillon ,si ça vous ditAdelaide
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Lundi 13 OctobreIl a fait son bagage le treiziéme jour bien avant l'heureLa grisaille de la semaine me rappelle ses combats,ses douleursLes années chez les pères jésuites a Gy engendrant la rancoeurSes coups de gueule ,l'injustice qui l'indignait ,son labeurC'était mon papa,on se parlait peu ,mais il était là,protecteurBelle journée de souvenirs au coeurAdelaideMardi 14 OctobreDans les écoles et les cantines,flatterie de papillesCoiffure en toques,les cuistots s'activent,ça grésillePour honorer la semaine du gôut,les gamelles brillentJuste se lèche les babines en humant l'arome de vanilleMardi se shoot à la bonne bouffe ,et dilate ses pupillesBelle journée en double ration à la resquilleAdelaideMercredi 15 OctobreOctobre joue en demi teinte tatonnant sur son cheminPour ceux dont les yeux s'éteignent ou se sont éteintAurelia lit en braille mais vit pleinement son destinLeurs cannes blanches méritent notre aide et du soutienSignes de reconnaissance pour nous apprendre à tendre une mainBelle journée pour ouvrir les yeux du coeur à temps pleinAdelaideJeudi 16 OctobreJeudi donne un petit coup de lame à ses pâtons,d'un geste presteAvant de les laisser se reposer sur leur couche en toile de linEt dans des banetons d'osier tressés ou ils finissent leur siesteEnfournés dans la gueule brûlante du four ,ils s'encroutent de painEt finissent bâtards ,boulots,épis et couronnes ,dans la vitrine de PerletteBelle journée remplie d'odeurs de pain chaudAdelaideVendredi 17 OctobreVendredi porte sur ses épaules toute la misère à la ronde"Juste"un tiers de l'humanité que l'on appelle quart mondeDans l'esprit de Baudoin,la notion de justice crée une ondeExiste un moyen de répartir la richesse sans perdre une secondeCette pensée utopique ,il ne la voudrait plus vagabondeBelle journée de fraternité fécondeAdelaideSamedi 18 OctobreCe samedi automnal se fait estival,et rend la saison magicienneIncitant les promeneurs de la semaine à partir en goguette boréenneLes derniers boutons de roses ouvrent leur coeur aux yeux de GwennLes rougeoiement des arbres se baignent dans la lumiére azuréenneComme une caresse colorée de la nature sur les feuilles bohemiennesBelle journée de douceur aérienneAdelaideDimanche 19 OctobreLe talent emmuré derrière les briques du silence paranoidel'intimité statuaire dévoilée au bout de ses doigts hélicoideTel fut Camille Claudel,éternelle èlève de Rodin,et pourtantSon burin novateur et génial,sculptant la nudité de l'instantDans une valse de bronze heurta la morale sexiste du momentBelle journée pour sculpter sa vie librementAdelaideCamille Claudel nous quitta le 19 OCT 1943,Après 30ans d'internement psychiatrique
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Lundi 6 octobreDébut de semaine ,Bruno est à la traîne sur le ruban d'asphalteIl voudrait offrir un toit et quatre murs aux sans-abris aux mal-logésLa banlieue des villes et ses favelas parfois lui offrent une halteQuinze pour cent des habitants de la planète sous la menace d'être expulsésLes autres changent la déco..l'injustice aura toujours la couleur du basalteBelle journée pour aider ceux qui ont besoin de toitAdelaideMardi 7 OctobreC'est mardi et même s'il pleut,longe le petit chemin pierreuxPrends ton p'tit chien sous un parasol ,que les voisins rigolentMirettes bleues sous ta casquette,salue en passant l'ami SergeEt grimpe la colline jusqu'a la statue en pierre grise de la viergeLà -haut ,couleurs et senteurs,l'automne y a installé son aubergeBelle journée sans trop de gambergesAdelaideMercredi 8 OctobreMercredi se note huit sur dix,peut mieux faire miss PélagieEncore deux jours pour le carton plein,le ciel s'assagitSous le vent les feuilles quittent la branche ,douce léthargieUn tapis craquant sous les semelles ,légeres comme par magieLa nature se fait flamboyante ,nouveau cycle de vie sans nostalgieBelle journée pleine d'énergieAdelaideJeudi 9 octobreLa lune s'éclipse, elle rougit de sa plénitude au coeur de nuitJeudi dépose son fardeau sur le petit banc perlé de rosée qui luitIl regarde s'écouler le cours du temps et l'eau qui rit en clapotisUn arbre ,immobile ami le caresse de ses branches désormais jauniesL'air est doux ,Denis respire ,les yeux mi-clos ,voleur de paradisBelle journée pour oublier la fatigue et humer la vieAdelaideVendredi 10 OctobreSa peau sent encore le sable chaud,vendredi chante avant la pauseQuand il me prend dans se bras la vie se colore de satin roseLa piaf des rues s'est tu,elle qui ne regretta rien de rien,mal ou bienDe l'hymne à l'amour ,pour la foule,et puis ,tiens v'la le marinMais t'es l'homme qu'il me faut,c'est d'la faute à tes yeux,et c'est bienBelle journée sous le ciel de Paris et d'ailleursAdelaideSamedi 11 OctobreLa bas il chante je marche seul ,sur le sentier de son samediMême en passant ,longue est la route qui mène jusqu'à la nuitMais j'irai au bout de mes rêves,il suffira d'un signe de luiQuand la musique est bonne ,Firmin a aussi la tête qui s'enfuitComme toi,mais si tu m'emmènes,tout ira bien ,puisque tu parsBelle journée entre gris clair et gris foncéAdelaide( bel anniversaire Mr Goldman pour vos 63 ans)envole moiMinuit se lève en haut des toursLes voix se taisent et tout devient aveugle et sourdLa nuit camoufle pour quelques heuresLa zone sale et les épaves et la laideurMe laisse pas là , emmène-moi, envole-moiCroiser d'autres yeux qui ne se résignent pasEnvole-moi, tire-moi de làMontre-moi ces autres vies que je ne sais pasEnvole-moi {3x}Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pasMe laisse pas là , envole-moiAvec ou sans toi, je n'finirai pas comme çaEnvole-moi, envole-moi, envole-moi...Dimanche 12 OctobreLes galères ont levé leurs rames au coup de sifflet de WilfridEt jeter l'ancre dans un bassin dormant à l'eau sans ridesDimanche préfère les petits cours d'eau ,loin des OceanidesSur sa barque aux pensées,deux amants se bercent en mots timidesLoin des yeux ,les flots du coeur coulent tranquilles et limpidesBelle journée sur tous les éphémeridesAdelaide
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Maudit dimancheMême tes secondesSe coupent en tranchesDe noirceur fécondeMaudit dimancheMême tes penséesGlissent sur la planchePar l'ennui inbibéMaudit dimancheLes solitudes oscillentPendues à leurs branchesFragiles brindillesMaudit dimancheTon habit est si grisSous ta robe blancheTu nous as encore puniMaudit dimancheAdelaideEdith Piaf ,je hais les dimancheA écouter-->lien
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LibreLorsque je serai une caresse de poussièresvirevoltantes et dansantes aux ailes de ventJe finirai ma course folle sur cette terreAu milieu d'un pré vert ou dans un bel étangJe ne serai plus alors que quelques grainsQui se posent au détour des petits cheminsTournoyant dans la clarté bleutée du matinPetites lumières qu'une main divine a éteintSur ce caillou perdu dans le vaste infiniIl n'y aura plus d'objectifs à atteindre iciSi ce n'est retomber au coeur de l'oubliSurtout ne pleurez pas quand ce sera finiCe sera le commencement d'une plus belle viePour moi il faudra chanter ,danser et rireMe laisser partir,m'enfuir, et enfin sourireJe serai libreAdelaide
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