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Ruban et faux pas
Sur le sol en pied pointé
Port de tête fier et altier
La jolie danseuse du ballet
Ne te vit pas délié.
Pourtant serré,vérifié
Très solidement bouclé
Joueur de feux follets
Voici que tu fus dénoué.
Tu ornais son fin mollet
Au galbe si bien dessiné
De soie brillante et satinée
Aux blancs reflets argentés.
Emmelé ,soudain enchevétré
Puis complètement ébouriffé
Balayant le bois blond du parquet
Sur toi elle a trébuché.
Les ballerines de satin rosé
Et le volant de son tulle attristé
En faux pas se sont raccrochés
A la corde fragile de la vie éffilochéeAdelaide
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