Six cordes à faire vibrer
Je me souviens de cette naufragée,
Que la mer de la vie a tant secoué,
Et dont le coeur etait à moitié noyé,
Sous la vague de l'amertume salée.
Mais chaque fois la musique l'a sauvé,
Quelques notes sont venues la repecher,
Grace à elles,elle n'a pas coulé
Son radeau troué n' a jamais sombré.
Elle a essayé vainement de dessiner,
Sur un mur ,ce qui la faisait pleurer,
Mais la toile de fond est encore restée,
Ces quelques arabesques sur une portée.
Aujourd'hui,six cordes à faire vibrer,
des fils d'acier qui la font saigner,
Mais lui permettent enfin d'oublier,
Les arpèges d'une vie si dure à jouer.
Adelaide