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Rien ne l arrête
Les heures défilent à nos fenêtres
Dans le train du temps qui nous emporte
Pris en marche puisque rien ne l'arrête
Ni les quais ,ni les aiguillages en cohorte
Les coups de sifflet stridents du chef de gare
Ouvrent et puis referment quelques portes
Illusion d'un voyage éphemère pour nul part
En aller simple des aiguilles qui nous escortent
Sur le ticket à chacun son petit trou imposé
Hasard des virages ou pentes trop fortes
Aveuglés par la locomotive qui nous enfume
Passer de wagon en wagon sur une ligne directe
Qui pose nos bagages en salle des pas perdus et amours mortesAdelaide
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Commentaires
Bonjour
Debout dans ce couloir étroit, le nez collé à la vitre, je me rends compte maintenant que ce n'était pas le paysage qui défilait sous mes yeux ...mais le temps.Que j'aimais voyager dans ces trains ou l'on se parlait...! Cheminot pendant 40 ans, on peut dire que j'ai voyagé dans le "TEMPS" ...!
Amicalement
Pierre