•                                     

    tournent..

    Tournent nos manèges
    Cheveux aux vents
    Tournent nos vies
    Passé simple ou présent
     Tournent nos aiguilles
    Tic ,tac entêtant
    Tournent nos temps
    Plus que parfait gênant
    Tournent nos planètes
    Etoiles aux fils d'argent
    Tournent nos têtes
    Au futur,en ivresse d'instant
    Tournent nos cœurs
    Au passé subjonctif rougeoyant
    Tournent nos sangs
    Amants, amis d'avant
    Tournent nos toupies
    Sur l'Impératif de nos pointes
    Tournent nos chevaux
    Au pas ou au galop

    Tournent sans jamais de cesse
    Sans mansuétude ,ni faiblesse
    Tournent les horloges du temps

    Alors belle année tout simplement

    Adelaide♥
     


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  •     z6u5d2sb.gif

      Les boots d'Adel.
    Lui font la jambe belle
    Le minois sous l'ombrelle
    S'pavanant sous le soleil
    Les boots d'Adel.
    S'envolent d hirondelles
    Même sans plumes d' ailes
    Hauts p'tits bouts de soleil
    Elles talonnent sans pareil
    Sur le gazon d'airelles
    Tricotant d'la dentelle
     Les boots d'Adel.
    Pointues et rebelles
    L’emmènent telle qu'elle
    Chemin se faire la belle
      Petits bas et jarretelles
    Souriant à la semelle,
    Bouts de lacets en ficelle
     Les boots d'Adel.
    Éclaboussent la margelle
    En couleur coccinelle
    Dans son cœur de pastourelle

    Adelaide♥     
       


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  • Félines gourmandises

    Félines gourmandises


    O' Maley ,matou de gouttière ,sur les tuiles d'amandes du toit d'opéra
    Tu t'échappes ,le temps d'un café crème,d'un rire de noisettes aux éclats
    De siestes en insomnies ,tu deviens héros ou financier à la langue de chat
    Jolie bande dessinée écrite à la douille, claquantes et éclatantes de joie
    Tes phrases se sertissent en caractères italiques dans les  bulles de soda
    Sous ses dentelles de chantilly blanche,ta patte devenue velours se glisse
    A la vue de son doux pelage angora ,tes moustaches de réglisse  frémissent
    Tu te coules et te fonds dans ses yeux caramels,te liquéfiant avec délice
    Mille bonbons pétillants explosent sous la chaleur de tes joues Chamallow
    Qui se gonflent silencieuses en sucre roux et doux au creux du boudoir clos
    Repus de gourmandises ,tu t'endors sur la  couche moelleuse de café chocolat
    D'une charlotte aux joues couleur framboise,ivre du rhum arrangé de ton baba
    Pelotonnée et ronronnante  au creux de la corbeille de fruits de tes bras

    Duchesse,Adelaide♥

    Pour mon amour ,mon poète  


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  •  GIFS  ANIMES  BOUGIES
    Conte d'hiver

    C'est l'hiver ,celui qui blanchit les toits et les champs
    Celui qui rougit le bout du nez et les doigts trop blancs.
    l'obscurité est tombée ,rallumant les réverbères le long des routes
    Le grenier de la petite maison grelotte de toutes ses poutres.
    Faute de bûches ,devenues rares,le froid  mord les extremités
    Des milliers de petites  dents givrées,pointues et acérées
    Plantent dans la chaussette trouée leur ivoire brillant et glacé .
    Au loin les branches du saule se balancent au creux de la nuit d'insomnie
    Le vent court sur la lande endormie poussant d'étranges petits cris
    Au travers de la fenêtre aux yeux mouillés,une lumière vacille,
    Eclairant d'un doux halo le bureau blanc taché d'encre myrtille
    Sous une myriade d'ombres chinoises ,l'eau de ses larmes scintille
    Quelques feuilles jaunies se prélassent sur le vernis écaillé
    Arrachées au cahier d'une enfant trop pressée de vieillir
    Passé ,présent tout y est mélangé ,mille pensées dans une tirelire
    Espoirs ,déceptions et illusions se glissent dans la fente aux souvenirs
    Les mots s'embrasent ,les phrases explosent en fleurs de doux délires
    Assise sur la chaise chancelante,sa tête est devenue un peu lourde
    Les paroles du silence sont si fortes parfois, elle en devient sourde 
    Doucement elle récite les  vers et les poèmes qui charmaient son enfance
    Les chansons et les rires bercés aux temps lointains de l'insouciance
    C'est la nuit de noël,un petit sapin rose et blanc clignote sur la cheminée
    Dans le  panier doré quelques pommes de pin s'entrouvrent ,écailles étonnées
    Une vibration légère ,un murmure,un souffle soulève ses cheveux emmélés
    Elle ne rêve pas,les murs de la petite maison se sont bien mis à bouger,
    Se rapprochant tout près, comme s'ils avaient décidé de l'enlacer
    Elle pose doucement sa tête contre la paroi devenue tendre et chaude ,
    Une onde de chaleur traverse son corps ,réchauffant le bas de son dos
    Mais oui ,la maison respire ,sa poitrine se soulève,elle lève les yeux ,
    Les rideaux de la fenêtre ont relevé leurs paupières au dessus du regard bleu
    Derrière la pierre qui s'éffrite ,elle entend un g'os coeur qui bat
    Il frappe si fort ,si fort à la porte qu'il en a brisé toutes  les serrures
    Les grelots du traîneau résonnent dans le ciel,cette fois elle en est sûre
    Plus jamais elle ne sera seule les soirs d'hiver ,même loin,il sera toujours ses murs 
    La protégeant des coups de la vie ,guérissant ses maux et ses blessures
    Elle peux enfin fermer les yeux ,à jamais blottie au creux de ses bras
    En serrant contre elle la lettre de Noël
    Soulevée par les mains du ciel

    Adelaide

    Pour mon g'os coeur,merci  ♥

     

     

     

     


     


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  • Boulangerie
    La p'tite boulangère
     
    Deux arbres aux rossignols
    En branches parasols 
    Encadrent la petite boulangerie
    Du cent quarante rue de Dole
    Quelques rondins de bois noirs
    Empilés sur le trottoir
    Attendent sagement leur tour,
    Pour réchauffer le grand four
    L'odeur du bon pain 
    Pétri à l'authentique levain
    S'échappe de l'entresol
    Deux petits enfants rigolent
    Pas le temps de grandir
    Ni de penser à l'avenir
    Il faut se mettre à la besogne
    Sinon les clients grognent
    Alors la jeune fille s'envole
    Au volant de la vieille bagnole
    Elle conduit,pas l'âge requis
    Ses  panières sont bien remplies
    Mais elle sourit ,
    elle a toute la vie...
    De ST Ferjeux à Pouilley,
    Des Tilleroyes jusqu'à Pelousey
    Pour les voisins des environs 
    Elle klaxonne en chanson
    Promesse de crôute chantante
    De mie tiède et bien fondante
    Sur le scooter,elle s'enfuit
    Blottie contre le jeune apprenti
    En amazone,virée d'après midi
    Ciné pour les p'tits fiancés
    Les boucles de ses cheveux relevées
    Dans un chignon un peu trop serré 
    Elle a grandi la belle boulangére
    Travailleuse,souriante et fière
    Elle en a vécu des galères,
    Mais aujourd'hui encore,elle sourit
    La vie c'est comme du bon pain
    Celui qu'elle tenait dans ses mains
     
    C'est  la p'tite boulangère
    C'est ma p'tite mère
    La même enfant qu'hier
     
    Adelaide

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  • ma porte
     
    Le vent,les ans,portes
     
    Porte en chêne
    A l'oeil vitré
    Elle guette.
    Sa chaînette
    Vous arrête
    Fragile liberté .
     
    Porte de  bois
    brute sans lumière
    Elle est barrière.
    Devant ou derrière
    Fragile frontière
    Et clef de fer.
     
    Porte fenêtre
    Coincée peut être
    Elle manque d'air.
    Double vitrage
    Pas de passage
    Juste être sage.
     
    Porte cochère
    Caresses secrètes
    Elle est cachette.
    Et abri éphémère
    Des amours adultères
    Quel joli éclair.
     
    Porte dérobée
    A la nuit tombée
    Elle est entrebaillée.
    Baisers volés
    Amants retrouvés
    Juste le droit d'aimer.
     
    Porte à tambour
    Peau de velours
    Elle tourne autour
    En roulement sourd
    Et mots d'amour
    Pour toujours.
     
    Porte palière
    Accueillante et fière
    Oublieuse d'hier
    Elle est sincère
    A ouverture tactile
    Un peu fragile.
     
    Porte battante
    Bien tentante
    Elle est haletante.
    Sans verrous
    Offerte à tout
    En aller et retour.
     
    Je suis porte
    En quelque sorte
    Féminine et forte
    Toujours ouverte
    Aux joies offertes
    Et aux jolies découvertes
     
    Adelaide
     
     
    (De l'autre coté de ma porte,
    Je te transporte)
     

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  • ballerine d'automne
     
    Pas même les portes
     
    C'est un ballet de danseuses pourpres et orangées
    Qui font leurs pointes au beau milieu du sentier
    Le long des boulevards et des grandes  allées 
    Au coin des marches de pierres d'un escalier
    Dans un craquement de cuir sous leurs souliers
     
    Elles s'insinuent en farandole sur le parking fermé
    Sous les grilles croisées des portes verrouillées
    Se moquant bien des jeux du trousseau de clefs
    Elles sourient,les belles, de l'air grognon du gardien dépité
    En tourbillonnant sous la rouille de son râteau édenté
     
    C'est le dernier tango brûlant d'un automne insurgé
    Soufflet de feux follets faisant la bise au vent mouillé
    Il enflamme les paysages aux bras soudain dénudés
    Laissant les arbres tout penauds,têtes dépouillées
    Mais avec aux pieds d'élégantes socquettes colorées
     
    Elle rhabille les champignons aux chapeaux étonnés
    De robes aux dentelles rouges et jaunes craquelées
    Dans un sourire de presque hiver,aux odeurs boisées
    C'est elle ,la tarentelle des feuilles,valse de fin d'été
    Eternelle ronde inachevée en quatre temps saisonniers
     
    Alors dansons... libres comme les feuilles mortes
    Que rien n'arrête...pas même les portes
     
    Adelaide
     
    (J'ai fait mon devoir du dimanche,
    à ton tour ,gentil poète..)

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  •  

    La bécasse et le crapaud

    C'est une histoire d'amour impossible
    Entre deux bestioles incompatibles
    Il était caché sous sa pierre soleil
    Tandis qu 'elle déployait ses ailes

    Ils se sont trouvés comme par hasard
    A la croisée d' improbables regards
    Un beau jour de Juillet ,quelque part
    Il a bondi,elle se posait ,trop tard

    Sur les branches du lit à baldaquins
    L'oiselle a secoué ses belles plumes
    Fascinant à la dérobée l'amphibien
    Qui éternua aussitôt un nuage de brume

    De son long bec ,elle le taquine
    Ses yeux cuivrés de bleu la devine
    Au bord de la rivière ,sieste câline
    Le sourire de sa bécasse le fascine

    Pour elle,le crapaud gonfle la poitrine
    Il se sent prince pour sa divine
    Elle l'écoute ,amante clandestine
    De leurs sentiments indélébiles

    Adelaide(la bécasse ) pour  Dany(le crapaud du carnet a spirales)♥

     


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  •  
    Je n'irai pas à St Malo
     
    Je n'irai pas à St Malo
    Denouer le pan de mon paréo
    Ne m'attends pas matelot
    Aux écluses à tirant d'eau
     
    Je n'irai pas à St Malo
    Rangés ,bottes et paletot
    Le soleil est trop pâlot
    Aux rayures de ton maillot
     
    Je n'irai pas à St Malo
    Ne m'attends pas corsaire
    Au pied de ta malouinière
    Ou au p'tit Bé de pierres
     
    Je n'irai pas à St Malo
    Au bas des trois poternes
    La plage du môle bien terne
    A mis l' oriflamme en berne
     
    Je n'irai pas à St Malo
    Ne m'attends pas marin
    Au bassin Duguay-Trouin
    Salue les bien de la main
     
    Je n'irai pas à St Malo
    Tirer  le rhum de ton goulot
    Il s'est fermé le hublot
    La voilure tombe en lambeaux 
     
    Je n'irai pas à st malo
    Ne m'attends pas skipper
    Mal de mer ,mal de coeur
    Pars au grand bain sans peur
     
    Je n'irai pas à St Malo
    Pour le tit punch du départ
    Et les moules sous les remparts
    Accroche toi ,tiens bon la barre
     
    File tout Droit devant,
    Nos mémoires d'outre Tombe
    Toutes voiles au vent
    Je serai ton ombre
     
    Adelaide

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  •  
    Maudit dimanche
    Même tes secondes 
    Se coupent en tranches
    De noirceur féconde
     
    Maudit dimanche
    Même tes pensées 
    Glissent sur la planche
    Par l'ennui inbibé
     
    Maudit dimanche
    Les solitudes oscillent
    Pendues à leurs branches
    Fragiles  brindilles
     
    Maudit dimanche
    Ton habit est si gris 
    Sous ta robe blanche
    Tu nous as encore puni
     
    Maudit dimanche
     
    Adelaide
    Edith Piaf(Adelaide)
     
     
    Edith Piaf ,je hais les dimanche
    A écouter-->lien 

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  • [normal_Libre~3[1].jpg]
     
    Libre
     
    Lorsque je serai une caresse de poussières
    virevoltantes et dansantes aux ailes de vent
    Je finirai ma course folle sur cette terre
    Au milieu d'un pré vert ou dans  un bel étang
    Je ne serai plus alors que quelques grains
    Qui se posent au détour des petits chemins
    Tournoyant dans la clarté bleutée du matin
    Petites lumières qu'une main divine a éteint
    Sur ce caillou perdu dans le vaste infini
    Il n'y aura plus d'objectifs à atteindre ici
    Si ce n'est retomber au coeur de l'oubli
    Surtout ne pleurez pas quand ce sera fini
    Ce sera le commencement d'une plus belle vie
    Pour moi il faudra chanter ,danser et rire
    Me laisser partir,m'enfuir, et enfin sourire
    Je serai libre
     
    Adelaide

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  • a2679d5c56d087fa878f3a775c7bef54_1.gif

    Matérialisation d'atomes en aérosol
    Je vis en apesanteur,je décolle
    A dix centimètres au dessus du sol
    Ma tête est ailleurs,je m'envole
    Autour de moi le monde tourbillonne
    Tous ces individus qui papillonnent,
    A la recherche de la meilleure donne
    En ne conjuguant qu'a la première personne
    Pas d'ancrage pour moi sur cette terre
    Mon bateau dérive dans le courant d'air
    Croisant les mille visages de la misère
    Riches de leur sentiments ,sans colère
    Perpétuel cerveau en nébulisation
    Comme une frégate en perdition
    J'offre juste mon cœur en vaporisation
    En attendant des feux ,l'extinction.
    Adelaide♥


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  • image animées et phrase du dr wayne w. dyer

    En une dernière danse de vie
    La feuille d 'or tourbillonne
    Sur le vol au vent d'automne.
    Comme un papillon soleil
    Ultimes clignements d'ailes
    Quand s'enfuient  les hirondelles.
    Sur son sentier empierré 
    La terre en odeur d'ondée
    Fond sous le pas mal assuré
    Des deux amants émus .
    Le banc de pierre moussu
    Déploie sa halte de tissu 
    Ultime frisson de feuillage
    Pour le bel épervier sauvage 
    Glissant sous l'argent du nuage.
    Regards en souffle d amour
    Mots en feuilles de velours
    Volent au vent de fin du jour.

    Adelaide♥

     


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  •  

    rose_des_sables_aquarelle_astor

     Au milieu du plateau  bancal
    Sur le bois devenu pâle
    La dentelle du napperon ovale
    Tachée à l'encre noire  du journal
    Regarde l'ancien soldat de la coloniale
    Semblable à un vieux lys de cristal
    Se noyer dans les eaux sales
    De son vase rempli de  larmes d'opale.  
    Sous les pieds vermoulus de  la table
    Un talon de femme  bien peu aimable
    A rendu ses rêves irréalisables
    Il ne reverra pas sa rose des sables.
    Dans cet univers quasi carcéral
    le temps passe ,trépasse,inexorable
    Rendant l’atmosphère glaciale
    Et toute fuite bien improbable

    Adelaide♥

     


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  • Sans cesse

    Sans cesse

    Les mots blessent
    En va et vient
    Les miens ,les tiens.
    Sans défense
    Le temps patience
    En va et vient
    Les brèches,les liens
    En offense
    Les actes latence
    En va et vient
    Les maux ,les biens
    Sans cesse
    Les matins ivresse
    En va et vient
    Les lourds,les aériens
    En silence
    La douleur d'absence
    En va et vient
    Les tous,les riens

    Adelaide♥

    Belle journée pour dessiner un ange et dire je t'aime au soleil


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  • Mon pote Pierrot

    Mon pote Pierrot

    Assis sur l'oreille d'or du ciel
    Ou il a rencard avec sa belle
    Au grand café de la nuit
    Mon vieux pote Pierrot s'ennuie
    Alors d'une chiquenaude d'orteil
    Englué dans sa cire couleur de miel
    Il envoie balader tous les nuages
    Vers l'autre versant de sa rage
    Ou l'espace vit en bon sauvage
    Il n'y a pas de boy au bar ce soir
    Avec son plastron pomponné de noir
    Son pyjama blanc joue les costards
    Mais le vent doucement le froisse
    les étoiles lui filent la poisse
    Sa Colombine ne le rejoindra pas
    Une larme de diamant noir fait éclat
    Sur sa joue grimée de talc en apparât
    Petite goutte qui glisse et se glace
    Dans l'immensité sans laisser de trace
    Aspirée par un rêve d'amour fugace
    Doucement l'image de Pierrot s'éfface

    Adelaide

     

     

     

     


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  •   le visage d'un coeur(Adel)


    Crayon de papier et visage de cœur

    Une petite baguette de bois blond vrille sous la lame d'acier du taille crayon
    Espérant s'affiner et s'allonger en mine des beaux jours aux bonnes dimensions
    De son gratouillis familier elle chatouille les petits grains blancs du Canson
    Dont la nudité se noircit en formes oblongues et rondes sous la pointe du crayon

    Les traits et les lignes apparaissent sous un léger souffle de poussière à charbon
    Esquissant au passage un sourire, une ride ,un creux, une ombre, une imperfection
    De son empreinte digitale la pulpe de mon doigt joue au poil de pinceau estompeur
    Faisant ressortir sous sa caresse trait après trait une image à l'infinie douceur

    Dessin monochrome et pourtant son regard azuré crève la page de toute sa couleur
    En mille éclats de lumière à carbone,il hésite à révéler ses douleurs ,ses bonheurs
    Mais soudain sur le bloc de papier son visage se met à vibrer et battre tel un cœur

    Défibrillé  maladroitement par une artiste amateur au talent plus que bredouilleur
    Il vit sur ma  feuille comme un papillon fou qui bat des ailes pour s'envoler ailleurs
    Épinglé pour l'éternité sur un carton blanc par un petit crayon de papier maraudeur

    Adelaide♥ 


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  •                                                   Résultat de recherche d'images pour "lune gif"                       

    Du gousset en cuir de Pierrot qui s'endort
    S'est échappée une belle pièce vétue d'or
    Qui s'est posée sur un pan de ciel noir
    Tapissant l'immensité de la table du soir
    Comme une tache d'encre dorée à l'ocre jaune
    Dont le petit prince nous a fait l'aumône
    Bue par un buvard d'écolier trop sombre
    Elle allonge tous les creux de nos ombres
    Elle sourit la lune
    Belle de nuit,ronde et pleine de lumière
    Elle éclaire toutes nos insomnies éphémères
    Par la fenêtre de nos pensées assoupies
    Pour y réveiller nos chers rêves endormis
    Petit sucre blanc dans un café trop serré
    Elle édulcore l'ivoire de nos yeux fatigués
    De sa douce saveur,effaçant nos rancoeurs
    Douce liqueur d'infini venue d'ailleurs
    Elle sourit la lune

    Adelaide ♥


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  •  
     
    Le parc Cassin
     
    Sous mes yeux,un corbeau noir et gris se dandine sur l'herbe humide du parc
    Son cou oscille d'avant en arrière,de haut en bas ,souple comme un arc
    L'oeil aux aguets,à l'affût de la moindre miette ,d'une minuscule proie
    Parfois il s'arrête,les sens en alerte ,guettant les maladresses d'un passant
    Il n'est pas seul,ils sont dix ,vingt ,frères issus du ciel et du sang
    Le ramage sombre ,l'oeil rond,ils se hèlent soudainement de leur cris perçants
    Rien ne les effraye,ni les voitures ni les jeux bruyants des petits enfants
    Ils décollent en quelques bruissements d'ailes et glissent sur le fil du vent
    La ville et l'immense square sont devenus leurs nouveaux lieux d'habitation
    Les prés et les champs ne sont plus leurs seuls endroits de prédilection
    Sous le trèfle et les brins d'herbe ,l'oiseau plante son bec en cadence
    A quoi pense t il en me regardant l'observer depuis mon banc de bois ,en silence
    Sur le sentier de bitume ,les gens paressent ou se pressent en l'ignorant
    Il fait partie du paysage,l'oiseau noir,comme l'arbre ou le ciel d'argent
    Au loin les volets bleus baillent en s'ouvrant sur les murs des bâtiments blancs
    Ressemblant à un village oriental,qui se serait égaré dans une banlieue d'occident
    Sur la colline un homme oiseau rouge s'envole,accroché à son  aile immobile
    Les panaches blancs lui font une escorte sur le lit bleu de l'infini intangible
    Mes pensées flottent avec lui sur la brise ,illusion d'optique d'un vol gracile
     
    Adelaide
    Pour toi

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  •   
     
    Le crayon du petit prince sur le ciel d'ouate nous dessine
    Un soleil ,quelques moutons volants qui doucement dodelinent
    Pour que les sourires éteints se réveillent au bout de sa mine
    Et que la confiance renaisse et ravisse votre auteur de mots d'opaline
    "les yeux sont aveugles ,il faut chercher avec le coeur",est son hymne
    Belle journée ,que rien ne chagrine et que tout câline
     
    Adelaide
    (Pour mon petit prince,
    dessine moi un mouton aujourd'hui
    Et regarde moi avec le coeur)
     
    Ce qui embellit le désert c’est qu’il cache un puits quelque part,Saint Exupery

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