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Par patou271 le 1 Janvier 2015 à 05:09
Tournent nos manèges
Cheveux aux vents
Tournent nos vies
Passé simple ou présent
Tournent nos aiguilles
Tic ,tac entêtant
Tournent nos temps
Plus que parfait gênant
Tournent nos planètes
Etoiles aux fils d'argent
Tournent nos têtes
Au futur,en ivresse d'instant
Tournent nos cœurs
Au passé subjonctif rougeoyant
Tournent nos sangs
Amants, amis d'avant
Tournent nos toupies
Sur l'Impératif de nos pointes
Tournent nos chevaux
Au pas ou au galopTournent sans jamais de cesse
Sans mansuétude ,ni faiblesse
Tournent les horloges du tempsAlors belle année tout simplement
Adelaide♥
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Par patou271 le 28 Décembre 2014 à 04:05
Les boots d'Adel.
Lui font la jambe belle
Le minois sous l'ombrelle
S'pavanant sous le soleil
Les boots d'Adel.
S'envolent d hirondelles
Même sans plumes d' ailes
Hauts p'tits bouts de soleil
Elles talonnent sans pareil
Sur le gazon d'airelles
Tricotant d'la dentelle
Les boots d'Adel.
Pointues et rebelles
L’emmènent telle qu'elle
Chemin se faire la belle
Petits bas et jarretelles
Souriant à la semelle,
Bouts de lacets en ficelle
Les boots d'Adel.
Éclaboussent la margelle
En couleur coccinelle
Dans son cœur de pastourelle
Adelaide♥
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Par patou271 le 21 Décembre 2014 à 05:02
Félines gourmandises
O' Maley ,matou de gouttière ,sur les tuiles d'amandes du toit d'opéra
Tu t'échappes ,le temps d'un café crème,d'un rire de noisettes aux éclats
De siestes en insomnies ,tu deviens héros ou financier à la langue de chat
Jolie bande dessinée écrite à la douille, claquantes et éclatantes de joie
Tes phrases se sertissent en caractères italiques dans les bulles de soda
Sous ses dentelles de chantilly blanche,ta patte devenue velours se glisse
A la vue de son doux pelage angora ,tes moustaches de réglisse frémissent
Tu te coules et te fonds dans ses yeux caramels,te liquéfiant avec délice
Mille bonbons pétillants explosent sous la chaleur de tes joues Chamallow
Qui se gonflent silencieuses en sucre roux et doux au creux du boudoir clos
Repus de gourmandises ,tu t'endors sur la couche moelleuse de café chocolat
D'une charlotte aux joues couleur framboise,ivre du rhum arrangé de ton baba
Pelotonnée et ronronnante au creux de la corbeille de fruits de tes brasDuchesse,Adelaide♥
Pour mon amour ,mon poète
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Par patou271 le 14 Décembre 2014 à 05:21
Conte d'hiverC'est l'hiver ,celui qui blanchit les toits et les champs
Celui qui rougit le bout du nez et les doigts trop blancs.
l'obscurité est tombée ,rallumant les réverbères le long des routes
Le grenier de la petite maison grelotte de toutes ses poutres.
Faute de bûches ,devenues rares,le froid mord les extremités
Des milliers de petites dents givrées,pointues et acérées
Plantent dans la chaussette trouée leur ivoire brillant et glacé .
Au loin les branches du saule se balancent au creux de la nuit d'insomnie
Le vent court sur la lande endormie poussant d'étranges petits cris
Au travers de la fenêtre aux yeux mouillés,une lumière vacille,
Eclairant d'un doux halo le bureau blanc taché d'encre myrtille
Sous une myriade d'ombres chinoises ,l'eau de ses larmes scintille
Quelques feuilles jaunies se prélassent sur le vernis écaillé
Arrachées au cahier d'une enfant trop pressée de vieillir
Passé ,présent tout y est mélangé ,mille pensées dans une tirelire
Espoirs ,déceptions et illusions se glissent dans la fente aux souvenirs
Les mots s'embrasent ,les phrases explosent en fleurs de doux délires
Assise sur la chaise chancelante,sa tête est devenue un peu lourde
Les paroles du silence sont si fortes parfois, elle en devient sourde
Doucement elle récite les vers et les poèmes qui charmaient son enfance
Les chansons et les rires bercés aux temps lointains de l'insouciance
C'est la nuit de noël,un petit sapin rose et blanc clignote sur la cheminée
Dans le panier doré quelques pommes de pin s'entrouvrent ,écailles étonnées
Une vibration légère ,un murmure,un souffle soulève ses cheveux emmélés
Elle ne rêve pas,les murs de la petite maison se sont bien mis à bouger,
Se rapprochant tout près, comme s'ils avaient décidé de l'enlacer
Elle pose doucement sa tête contre la paroi devenue tendre et chaude ,
Une onde de chaleur traverse son corps ,réchauffant le bas de son dos
Mais oui ,la maison respire ,sa poitrine se soulève,elle lève les yeux ,
Les rideaux de la fenêtre ont relevé leurs paupières au dessus du regard bleu
Derrière la pierre qui s'éffrite ,elle entend un g'os coeur qui bat
Il frappe si fort ,si fort à la porte qu'il en a brisé toutes les serrures
Les grelots du traîneau résonnent dans le ciel,cette fois elle en est sûre
Plus jamais elle ne sera seule les soirs d'hiver ,même loin,il sera toujours ses murs
La protégeant des coups de la vie ,guérissant ses maux et ses blessures
Elle peux enfin fermer les yeux ,à jamais blottie au creux de ses bras
En serrant contre elle la lettre de Noël
Soulevée par les mains du cielAdelaide
Pour mon g'os coeur,merci ♥
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Par patou271 le 5 Décembre 2014 à 18:32La p'tite boulangèreDeux arbres aux rossignolsEn branches parasolsEncadrent la petite boulangerieDu cent quarante rue de DoleQuelques rondins de bois noirsEmpilés sur le trottoirAttendent sagement leur tour,Pour réchauffer le grand fourL'odeur du bon painPétri à l'authentique levainS'échappe de l'entresolDeux petits enfants rigolentPas le temps de grandirNi de penser à l'avenirIl faut se mettre à la besogneSinon les clients grognentAlors la jeune fille s'envoleAu volant de la vieille bagnoleElle conduit,pas l'âge requisSes panières sont bien rempliesMais elle sourit ,elle a toute la vie...De ST Ferjeux à Pouilley,Des Tilleroyes jusqu'à PelouseyPour les voisins des environsElle klaxonne en chansonPromesse de crôute chantanteDe mie tiède et bien fondanteSur le scooter,elle s'enfuitBlottie contre le jeune apprentiEn amazone,virée d'après midiCiné pour les p'tits fiancésLes boucles de ses cheveux relevéesDans un chignon un peu trop serréElle a grandi la belle boulangéreTravailleuse,souriante et fièreElle en a vécu des galères,Mais aujourd'hui encore,elle souritLa vie c'est comme du bon painCelui qu'elle tenait dans ses mainsC'est la p'tite boulangèreC'est ma p'tite mèreLa même enfant qu'hierAdelaide
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Par patou271 le 30 Novembre 2014 à 09:29Le vent,les ans,portesPorte en chêneA l'oeil vitréElle guette.Sa chaînetteVous arrêteFragile liberté .Porte de boisbrute sans lumièreElle est barrière.Devant ou derrièreFragile frontièreEt clef de fer.Porte fenêtreCoincée peut êtreElle manque d'air.Double vitragePas de passageJuste être sage.Porte cochèreCaresses secrètesElle est cachette.Et abri éphémèreDes amours adultèresQuel joli éclair.Porte dérobéeA la nuit tombéeElle est entrebaillée.Baisers volésAmants retrouvésJuste le droit d'aimer.Porte à tambourPeau de veloursElle tourne autourEn roulement sourdEt mots d'amourPour toujours.Porte palièreAccueillante et fièreOublieuse d'hierElle est sincèreA ouverture tactileUn peu fragile.Porte battanteBien tentanteElle est haletante.Sans verrousOfferte à toutEn aller et retour.Je suis porteEn quelque sorteFéminine et forteToujours ouverteAux joies offertesEt aux jolies découvertesAdelaide(De l'autre coté de ma porte,Je te transporte)
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Par patou271 le 17 Novembre 2014 à 20:16Pas même les portesC'est un ballet de danseuses pourpres et orangéesQui font leurs pointes au beau milieu du sentierLe long des boulevards et des grandes alléesAu coin des marches de pierres d'un escalierDans un craquement de cuir sous leurs souliersElles s'insinuent en farandole sur le parking ferméSous les grilles croisées des portes verrouilléesSe moquant bien des jeux du trousseau de clefsElles sourient,les belles, de l'air grognon du gardien dépitéEn tourbillonnant sous la rouille de son râteau édentéC'est le dernier tango brûlant d'un automne insurgéSoufflet de feux follets faisant la bise au vent mouilléIl enflamme les paysages aux bras soudain dénudésLaissant les arbres tout penauds,têtes dépouilléesMais avec aux pieds d'élégantes socquettes coloréesElle rhabille les champignons aux chapeaux étonnésDe robes aux dentelles rouges et jaunes craqueléesDans un sourire de presque hiver,aux odeurs boiséesC'est elle ,la tarentelle des feuilles,valse de fin d'étéEternelle ronde inachevée en quatre temps saisonniersAlors dansons... libres comme les feuilles mortesQue rien n'arrête...pas même les portesAdelaide(J'ai fait mon devoir du dimanche,à ton tour ,gentil poète..)
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Par patou271 le 7 Novembre 2014 à 12:14
C'est une histoire d'amour impossible
Entre deux bestioles incompatibles
Il était caché sous sa pierre soleil
Tandis qu 'elle déployait ses ailesIls se sont trouvés comme par hasard
A la croisée d' improbables regards
Un beau jour de Juillet ,quelque part
Il a bondi,elle se posait ,trop tardSur les branches du lit à baldaquins
L'oiselle a secoué ses belles plumes
Fascinant à la dérobée l'amphibien
Qui éternua aussitôt un nuage de brumeDe son long bec ,elle le taquine
Ses yeux cuivrés de bleu la devine
Au bord de la rivière ,sieste câline
Le sourire de sa bécasse le fascinePour elle,le crapaud gonfle la poitrine
Il se sent prince pour sa divine
Elle l'écoute ,amante clandestine
De leurs sentiments indélébilesAdelaide(la bécasse ) pour Dany(le crapaud du carnet a spirales)♥
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Par patou271 le 29 Octobre 2014 à 08:06Je n'irai pas à St MaloJe n'irai pas à St MaloDenouer le pan de mon paréoNe m'attends pas matelotAux écluses à tirant d'eauJe n'irai pas à St MaloRangés ,bottes et paletotLe soleil est trop pâlotAux rayures de ton maillotJe n'irai pas à St MaloNe m'attends pas corsaireAu pied de ta malouinièreOu au p'tit Bé de pierresJe n'irai pas à St MaloAu bas des trois poternesLa plage du môle bien terneA mis l' oriflamme en berneJe n'irai pas à St MaloNe m'attends pas marinAu bassin Duguay-TrouinSalue les bien de la mainJe n'irai pas à St MaloTirer le rhum de ton goulotIl s'est fermé le hublotLa voilure tombe en lambeauxJe n'irai pas à st maloNe m'attends pas skipperMal de mer ,mal de coeurPars au grand bain sans peurJe n'irai pas à St MaloPour le tit punch du départEt les moules sous les rempartsAccroche toi ,tiens bon la barreFile tout Droit devant,Nos mémoires d'outre TombeToutes voiles au ventJe serai ton ombreAdelaide
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Par patou271 le 12 Octobre 2014 à 19:31Maudit dimancheMême tes secondesSe coupent en tranchesDe noirceur fécondeMaudit dimancheMême tes penséesGlissent sur la planchePar l'ennui inbibéMaudit dimancheLes solitudes oscillentPendues à leurs branchesFragiles brindillesMaudit dimancheTon habit est si grisSous ta robe blancheTu nous as encore puniMaudit dimancheAdelaideEdith Piaf ,je hais les dimancheA écouter-->lien
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Par patou271 le 10 Octobre 2014 à 20:23LibreLorsque je serai une caresse de poussièresvirevoltantes et dansantes aux ailes de ventJe finirai ma course folle sur cette terreAu milieu d'un pré vert ou dans un bel étangJe ne serai plus alors que quelques grainsQui se posent au détour des petits cheminsTournoyant dans la clarté bleutée du matinPetites lumières qu'une main divine a éteintSur ce caillou perdu dans le vaste infiniIl n'y aura plus d'objectifs à atteindre iciSi ce n'est retomber au coeur de l'oubliSurtout ne pleurez pas quand ce sera finiCe sera le commencement d'une plus belle viePour moi il faudra chanter ,danser et rireMe laisser partir,m'enfuir, et enfin sourireJe serai libreAdelaide
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Par patou271 le 8 Octobre 2014 à 04:00
Matérialisation d'atomes en aérosol
Je vis en apesanteur,je décolle
A dix centimètres au dessus du sol
Ma tête est ailleurs,je m'envole
Autour de moi le monde tourbillonne
Tous ces individus qui papillonnent,
A la recherche de la meilleure donne
En ne conjuguant qu'a la première personne
Pas d'ancrage pour moi sur cette terre
Mon bateau dérive dans le courant d'air
Croisant les mille visages de la misère
Riches de leur sentiments ,sans colère
Perpétuel cerveau en nébulisation
Comme une frégate en perdition
J'offre juste mon cœur en vaporisation
En attendant des feux ,l'extinction.
Adelaide♥
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Par patou271 le 7 Octobre 2014 à 04:15
En une dernière danse de vie
La feuille d 'or tourbillonne
Sur le vol au vent d'automne.
Comme un papillon soleil
Ultimes clignements d'ailes
Quand s'enfuient les hirondelles.
Sur son sentier empierré
La terre en odeur d'ondée
Fond sous le pas mal assuré
Des deux amants émus .
Le banc de pierre moussu
Déploie sa halte de tissu
Ultime frisson de feuillage
Pour le bel épervier sauvage
Glissant sous l'argent du nuage.
Regards en souffle d amour
Mots en feuilles de velours
Volent au vent de fin du jour.Adelaide♥
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Par patou271 le 7 Octobre 2014 à 04:10
Au milieu du plateau bancal
Sur le bois devenu pâle
La dentelle du napperon ovale
Tachée à l'encre noire du journal
Regarde l'ancien soldat de la coloniale
Semblable à un vieux lys de cristal
Se noyer dans les eaux sales
De son vase rempli de larmes d'opale.
Sous les pieds vermoulus de la table
Un talon de femme bien peu aimable
A rendu ses rêves irréalisables
Il ne reverra pas sa rose des sables.
Dans cet univers quasi carcéral
le temps passe ,trépasse,inexorable
Rendant l’atmosphère glaciale
Et toute fuite bien improbableAdelaide♥
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Par patou271 le 2 Octobre 2014 à 04:26
Sans cesse
Les mots blessent
En va et vient
Les miens ,les tiens.
Sans défense
Le temps patience
En va et vient
Les brèches,les liens
En offense
Les actes latence
En va et vient
Les maux ,les biens
Sans cesse
Les matins ivresse
En va et vient
Les lourds,les aériens
En silence
La douleur d'absence
En va et vient
Les tous,les riensAdelaide♥
Belle journée pour dessiner un ange et dire je t'aime au soleil
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Par patou271 le 1 Octobre 2014 à 05:22
Mon pote Pierrot
Assis sur l'oreille d'or du ciel
Ou il a rencard avec sa belle
Au grand café de la nuit
Mon vieux pote Pierrot s'ennuie
Alors d'une chiquenaude d'orteil
Englué dans sa cire couleur de miel
Il envoie balader tous les nuages
Vers l'autre versant de sa rage
Ou l'espace vit en bon sauvage
Il n'y a pas de boy au bar ce soir
Avec son plastron pomponné de noir
Son pyjama blanc joue les costards
Mais le vent doucement le froisse
les étoiles lui filent la poisse
Sa Colombine ne le rejoindra pas
Une larme de diamant noir fait éclat
Sur sa joue grimée de talc en apparât
Petite goutte qui glisse et se glace
Dans l'immensité sans laisser de trace
Aspirée par un rêve d'amour fugace
Doucement l'image de Pierrot s'éffaceAdelaide
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Par patou271 le 19 Septembre 2014 à 05:14
Crayon de papier et visage de cœurUne petite baguette de bois blond vrille sous la lame d'acier du taille crayon
Espérant s'affiner et s'allonger en mine des beaux jours aux bonnes dimensions
De son gratouillis familier elle chatouille les petits grains blancs du Canson
Dont la nudité se noircit en formes oblongues et rondes sous la pointe du crayonLes traits et les lignes apparaissent sous un léger souffle de poussière à charbon
Esquissant au passage un sourire, une ride ,un creux, une ombre, une imperfection
De son empreinte digitale la pulpe de mon doigt joue au poil de pinceau estompeur
Faisant ressortir sous sa caresse trait après trait une image à l'infinie douceurDessin monochrome et pourtant son regard azuré crève la page de toute sa couleur
En mille éclats de lumière à carbone,il hésite à révéler ses douleurs ,ses bonheurs
Mais soudain sur le bloc de papier son visage se met à vibrer et battre tel un cœurDéfibrillé maladroitement par une artiste amateur au talent plus que bredouilleur
Il vit sur ma feuille comme un papillon fou qui bat des ailes pour s'envoler ailleurs
Épinglé pour l'éternité sur un carton blanc par un petit crayon de papier maraudeurAdelaide♥
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Par patou271 le 15 Septembre 2014 à 04:53
Du gousset en cuir de Pierrot qui s'endort
S'est échappée une belle pièce vétue d'or
Qui s'est posée sur un pan de ciel noir
Tapissant l'immensité de la table du soir
Comme une tache d'encre dorée à l'ocre jaune
Dont le petit prince nous a fait l'aumône
Bue par un buvard d'écolier trop sombre
Elle allonge tous les creux de nos ombres
Elle sourit la lune
Belle de nuit,ronde et pleine de lumière
Elle éclaire toutes nos insomnies éphémères
Par la fenêtre de nos pensées assoupies
Pour y réveiller nos chers rêves endormis
Petit sucre blanc dans un café trop serré
Elle édulcore l'ivoire de nos yeux fatigués
De sa douce saveur,effaçant nos rancoeurs
Douce liqueur d'infini venue d'ailleurs
Elle sourit la lune
Adelaide ♥
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Par patou271 le 28 Août 2014 à 09:20Le parc CassinSous mes yeux,un corbeau noir et gris se dandine sur l'herbe humide du parcSon cou oscille d'avant en arrière,de haut en bas ,souple comme un arcL'oeil aux aguets,à l'affût de la moindre miette ,d'une minuscule proieParfois il s'arrête,les sens en alerte ,guettant les maladresses d'un passantIl n'est pas seul,ils sont dix ,vingt ,frères issus du ciel et du sangLe ramage sombre ,l'oeil rond,ils se hèlent soudainement de leur cris perçantsRien ne les effraye,ni les voitures ni les jeux bruyants des petits enfantsIls décollent en quelques bruissements d'ailes et glissent sur le fil du ventLa ville et l'immense square sont devenus leurs nouveaux lieux d'habitationLes prés et les champs ne sont plus leurs seuls endroits de prédilectionSous le trèfle et les brins d'herbe ,l'oiseau plante son bec en cadenceA quoi pense t il en me regardant l'observer depuis mon banc de bois ,en silenceSur le sentier de bitume ,les gens paressent ou se pressent en l'ignorantIl fait partie du paysage,l'oiseau noir,comme l'arbre ou le ciel d'argentAu loin les volets bleus baillent en s'ouvrant sur les murs des bâtiments blancsRessemblant à un village oriental,qui se serait égaré dans une banlieue d'occidentSur la colline un homme oiseau rouge s'envole,accroché à son aile immobileLes panaches blancs lui font une escorte sur le lit bleu de l'infini intangibleMes pensées flottent avec lui sur la brise ,illusion d'optique d'un vol gracileAdelaidePour toi
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Par patou271 le 28 Août 2014 à 08:12Le crayon du petit prince sur le ciel d'ouate nous dessineUn soleil ,quelques moutons volants qui doucement dodelinentPour que les sourires éteints se réveillent au bout de sa mineEt que la confiance renaisse et ravisse votre auteur de mots d'opaline"les yeux sont aveugles ,il faut chercher avec le coeur",est son hymneBelle journée ,que rien ne chagrine et que tout câlineAdelaide(Pour mon petit prince,dessine moi un mouton aujourd'huiEt regarde moi avec le coeur)Ce qui embellit le désert c’est qu’il cache un puits quelque part,Saint Exupery
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