•  
    Te revoila
     
    Les larmes au bord des yeux
    Scène quatre ,acte deux
    Dimanche tu me bouscules
    Lundi tu m'insultes
    Mardi tu me bascules
     
    Te revoila
     
    La souffrance au bord du coeur
    Devant ma porte à quatorze heures
    Dimanche tu brules mes mots 
    Lundi tu effaces mes photos
    Mardi tu redemandes le lot
     
    Te revoila
     
    Le souffle au bord des lèvres
    Tes mains qui me soulèvent
    Dimanche je t'embarrasse
    Lundi tu me débarrasses
    Mardi tu m'enlaces
     
    Te revoila
    Et moi
    Qui n'aime que toi
    J'ouvre mes bras
     
    Adelaide
     
    (Trois fois j'ai rouvert mes bras
    Et je les ouvrirai à chaque fois
    l'amour c'est ça)

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    La ronde du temps
     
     
    La ronde du temps
    Prend tout son temps
    Elle respire doucement
    souffle contre le vent
     
    Elle inspire patiemment
    Change les beaux enfants
    En  timides adolescents
    En adultes  bien pensants
     
    Sa respiration s'accélère
    Les pantins dansent,fiers
    se croyant seuls sur terre 
    Ignorant ce qu'ils génèrent
     
    Puis le rythme devient lourd
    Les rendant tous un peu sourds
    Aveugles ,indifférents autour
    Enchainés à l'autre ,désamour
     
    Le dernier tour les rend séniles
    Brisant le nylon de leurs fils
    pauvres marionnettes bien fragiles
    Petits pas et gestes  malhabiles
     
    Puis la ronde du temps
    Expire leurs rêves dans le vent
    En soupirant tout simplement
    Calme plat,silence, néant
     
    Ils n'ont pas eu le temps
     
    Adelaide

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  • L'infirmière

    Elle sait que ça peut vous faire peur
    L'idée qu'elle puisse ouvrir son coeur
    Ou qu'elle laisse couler ses pleurs
    Il n'y a pas de place pour sa douleur
    Il faut qu'elle vous offre des fleurs
    Pas qu'elle partage ses malheurs
    Elle sait que l'on est toujours seul
    De la naissance jusqu'au linceul
    Elle doit faire partie des meubles
    On ne l'entend pas ,doucement elle gueule
    Son destin est de stagner sur le seuil
    Il y a longtemps qu'elle en a fait le deuil
    Elle sait qu'il faut qu'elle vous écoute
    C'est impossible de passer outre
    Même si bien des fois ça lui coûte
    Et que vos petites misères elle en doute
    Mais elle ,qui l'entend au bord de la route
    Quand elle est au comble de la déroute
    Elle sait que vous ne verrez pas
    Ses signes de faiblesse ,ses croix
    Elle n'aura jamais ce droit la
    De s'effondrer ,de se laisser aller à ça
    Pour les autres elle doit encore être là
    Souriante au coeur de tous les combats
    Mais l' infirmière pleure ,parfois...

    Adelaide

     


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    Je n'ai de liberté

    Que par la pensée

    Pour voler dans l’abîme

    Ou chuter vers la cime

    Pour prier les dieux d'enfer

    Ou implorer le diable sur terre  

    Je n'ai de liberté

    Que par la pensée

    Pour boire les rivières

    Ou  marcher dans les airs

    Pour noyer les flots d'indifférence

    Ou taire les cris d'inconscience  

    Je n'ai de liberté

    Que par la pensée

    Pour chanter la démence

    Ou faire parler le silence

    Pour rêver la fin de l'utopie

    Ou mourir à force d'excès de vie

    Je n'ai de liberté

    Que par la volonté

    Pour tuer le verbe aimer

    Ou faire revivre le passé

    Pour exhumer les douleurs

    Ou enterrer tous les bonheurs  

    Adelaide


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  • Tu poses

    Des mots jusqu'à plus soif
    Sur un ventilateur qui décoiffe
    Empalant et soufflant des phrases
    En piètre justificatif d'emphase

    Des mots emballés en papillotes
    Cachés sous un papier de glotte
    En bulles de cerveau qui clapotent
    Éclatées sur le fer des menottes

    Des mots aiguisant la lame de fin
    Sous le couteau d'argent du matin
    Pour camoufler ton faux chagrin
    Comme une arête dans la mie de pain

    Des mots qui pourraient parler trop
    Pauvres devinettes de ton tripot
    Camouflés en claques sous le chapeau
    Tout en câlins caha,cahin chaos

    Adelaide

    (pour les personnes "différentes " qui partagent mon quotidien)


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  • Délires en glissade
     
    Trois clés de sol forment un joli trépied
    Leurs notes s'envolent sous le toit du grenier;
    Une balle ,l'école ,une cour,le prisonnier;
    La plume  de mon chapeau taquine l'encrier
    Un fou une reine s'aiment sur l'échiquier;
    Le terrain vague se barricade le bois de l'âme
    Sur un rail de coque , l'oeuf desquame;
    Une remise amicale sur une note de service
    coule une larme acide sous l'oeil qui plisse;
    Deux combinés dans un local en quinconce
    En coeur qui plane,mieux que la défonce;
    Trois feuilles sur ton bureau jouent en éventail
    La poussière bannie rêve de mettre la pagaille;
    Chaude et douce sous le duvet de la couette
    L'orange est  en mièttes,cacahuettes en meurette;
    Petite musique débridée pour amants en liberté
    Joue sur les coussins magiciens en sourire calin;
    Dans mon cahier d'exercice ,je te glisse. 
     
     Adelaide

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  • Contagion
     
     
    Contagion
     
    Comme une sournoise infection,
    Elle te foudroye san façon,
    Même si tu sais ta leçon,
    Elle s'insinue en toi ,attention.
     
    Au début ,un épisode de frissons,
    Sans faire aucune distinction,
    Puis elle fait mal avec intention,
    Elle est contagieuse ,attention.
     
    Contre cette maladie,aucune potion,
    Elle n 'est qu'une infime portion,
    De la somme de ses palpitations,
    On dirait une chanson ,attention.
     
    Contre cette fièvre,pas de glaçons,
    Tu connais le montant de la rançon,
    Alors oublies vite ce garçon,
    Car elle s'appelle la passion.
     
    Si elle te joue sa partition,
    Ignores la ,pas de soumission,
    Evites d"avaler son hameçon,
    Pas d'espoir de remission,attention.
     
    Adelaide

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  • Delires submerstifs
     
    Combien de temps passera encore
    Avant quil ne change le decor,
    Celui qui tapisse mes aurores.
     
    Combien de miles pour changer de bord
    Et larguer les amarres de son port,
    Celui qui me retient tellement fort.
     
    Combien de chiens hurlants à la mort,
    Avant qu'il ne vire à babord,
    Celui qui est mon ile aux  trésors.
     
    Combien de condamnés à tort,
    Avant qu'elle n'echappe à son sort,
    Celle qui l 'aime tellement fort.
     
    Combien de coffres à remplir d'or,
    Avant que  se vide l'onde des remords,
    Celle qui nous submerge à tort.
     
     ADELAIDE

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  •          Ta photo
     
     
     
    Je regardais cette photo
    Pas vraiment beau
    Plus très jeune non plus
    Surement trop bu
    Abus de tabac aussi
    Trop vite vieilli
     
    Un corps si embarrassant
    Un esprit trop obeissant
     
    J'embrassais cette photo
    Pas vraiment beau
    Plus jamais au top 
    Chanson en  flop
    Abus de la vie 
    Trop vite engloutie
     
    Un corps si encombrant
    Un esprit trop obtemperant
     
    J'aborrhais cette photo
    Pas vraiment beau
    Pus jamais souriant
    Surement trop cassant
    Peut etre tant souffert
    La vie c'est la guerre
     
     
    Un corps si transparent
    Un esprit trop envahissant
     
    J'aimais cette photo
    Pas vraiment beau
    Ca ne s'explique pas
    Les sentiments c'est ça
    Ils arrivent tout bas
    Vous mettent au pas
     
    D'un corps si fremissant
    D'un esprit trop aimant
     
       Adelaide

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  • mon amie(Adelaide)
    Six cordes à faire vibrer
     
    Je me souviens de cette naufragée,
    Que la mer de la vie a tant secoué,
    Et dont le coeur etait à moitié noyé,
    Sous la vague de l'amertume salée.
     
    Mais chaque fois la musique l'a sauvé,
    Quelques notes sont venues la repecher,
    Grace à elles,elle n'a pas coulé
    Son radeau troué n' a jamais  sombré.
     
    Elle a essayé vainement de dessiner,
    Sur un mur ,ce qui la faisait pleurer,
    Mais la toile de fond est encore restée,
    Ces quelques arabesques sur une portée.
     
    Aujourd'hui,six cordes à faire vibrer,
    des fils d'acier qui la font saigner,
    Mais lui permettent enfin d'oublier,
    Les arpèges d'une vie si dure à jouer.
     
      Adelaide

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  •                                  Le chien du poète

    Le chien du poète

    N'a pas besoin de lunettes,

    Il lit les vers dans ses yeux,

    les maux de l’âme ,ses bleus.  

    Le chien du poète,

    Est bien loin d’être bête,

    Il sent les hauts de vague,ses creux,

    Les chemins sableux ou caillouteux.

     Le chien du poete

    N'a pas besoin de couette,

    Il cajole les soirées douillettes,

    De coups de langue en coups de tète,

     Le chien du poète

    S'endort derriere la banquette,

    Veillant sur la chère silhouette,

    Le cœur toujours en fête    

    Adelaide


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  •   Delires fissurés
     
    Un bateau à trois voiles
    Vogue entre deux étoiles
    Scintillant sur les filaments
    D'une toile en diamants
     
         Un velo à quatre pedales
         Roule dans les dedales
         D'un champ semé d'ecorces
         Oubliées un soir de noces
     
    Une planche à roulettes
    Glisse sur une omelette
    Abandonnant à la sauvette
    Deux paires de traces muettes
     
         Un reveil sans aiguille
         S'endort sur une brindille
         Offrant un air d'eternité
         Au dormeur deboussolé
     
    Deux neurones tricotent
    c'est une vie qui psychote
    Comme une pelure de ciel
    Petite fissure d'essentiel
     
        Adelaide
     
       

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  •    Qui sera
     
    Comme un filament de fer
    Dans une ampoule de verre
    Doux halot de lumiere
    Sans la prise de terre?
     
             Comme une fermeture eclair 
             D'un nouveau millenaire
             Grippée ou refractaire
             Sept milliards sur terre?
     
                      Comme une larme de mer
                      Sur une joue si claire
                      Sillonnée de lumière
                      Refusant toute misère?
     
                               Comme un diamant vert
                               Echappé de son enfer
                               Enfanté salutaire 
                               D'un monde qui espère?
     
                                                 Adelaide

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  •  

    le poète à Charleville(adel)        

     

     

     

     

     

     

     

    Escapade poétique à Charleville

    Petit matin,lumière d aurore,
    Soleil levant ,joyeux décor,
    Une autoroute , tapis de velours
    Deux fuyards ,ivres d amour.

    Sur les collines, les éoliennes,
    Fascination ,ma main ,la tienne,
    Union des tes bleus , de mes noisettes,
    Le monde ,mélange de nos yeux poètes;

    Hotel blanc,tout en periphérie
    Petite chambre ,nid qui unit
    Toujours plus fort,une fois encore,
    Ciel limpide,si chaud dehors;

    Toute petite ville ,dédale de rues,
    Joyeux fous rires,on s est perdu,
    Moulin et eau,souffles suspendus,
    Visite émotion,commune vibration;

    Une place ducale,clocher et carillon,
    Des chevaux de bois,les flonflons,
    Deux vieux enfants,tourner en rond,
    Monter et descendre,cœurs à l unisson;

    De balade en promenade,la Meuse,
    Soir qui tombe,journée heureuse
    Face a face,des grains de semoule
    Le bonheur tout doucement s'écoule

    Murs chauds ,nuit d été,ensemble
    Lever du jour,l amour rassemble
    Péniche ,onde paisible,tout est doux
    Pas de mots ,caresses,ta tête sur mes genoux;

    Vrai,on est pas sérieux ,
    Même pas un peu vieux,
    Juste deux amoureux,
    Réunis par un poèteux

    Adelaide


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  •    Enjoy London
     
    Ton phone qui ring
    Au fond du sac Pepe
    C'est trop blingbling
    Arretes de la jouer
        No place like London
     
    Terminus à St Pancras
    T'as oublié le citypass
    Et le walk ça casse
    Dans le cab tu traces
        Wellcome in London
     
    Mille notes resonnent
    Grand Ben carillonne
    Les Bentley ronronnent
    Oxford street bourdonne
        We are in London
     
    Sur le bithume look right
    les taxis sont pas white
    Dans la rue ça fight
    Everything is allright
        Enjoy London
     
    Dans le pub la beer
    Ca devient du delire
    Quand enfin tu te tires
    Un peu smelly le sourire
        Stop all at London
     
    La vie like a spark
    Une nuit à HydePark
    Ringards Spencer et Marks
    L eurostar sur sa track
        Byebye London
     
       Adelaide

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  • Bribes de reve
     
    Un sac traine sur le sol,
    A coté du vieux parasol.
    un oiseau fou s'envole,
    Les grains de sable collent.
    Un verre félé de lunettes,
    A coté de la paquerette.
    Le cri dechirant d une mouette,
    Le village qui fait la fete.
    Un megot fumant sur le trottoir,
    A coté d un bout de miroir.
    Une photo traine dans le tiroir,
    La fin d une histoire.
    Du sirop tache le comptoir,
    A coté d un ivre desespoir.
    Dans la tete trop de noir,
    Le coeur au fond de l'armoire.
    Quelques bribes d un reve ,
    Mais meme pas de treve
     
      Adelaide

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  • z' otres delires
     
    36h sans dormir,
    Ca me dechire,
    Je te delire.
    Sur les cordes,
    Je me saborde,
    C'est une horde,
    Qui m 'aborde.
    Dans ta ford,
    Ils me mordent.
    Au bout du fjord,
    Absent le lord.
    Pas dans l 'ord'e,
    Je te l accorde.
    La tete dans le tulle,
    Je suis ridicule,
    mais c est ma bulle...
     
     
    Adelaide

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  • Tes yeux
     
    La couleur de tes yeux est insaisissable
    Autant que ma bouche est insatiable
    Ils sont bleus quand tu es heureux
    Elle devient rouge à tes jeux delicieux
     
    De pourpre ils se colorent
    Dans tes moments houleux
    En rose  elle t'adore
    Dans tes instants chaleureux
     
    La teinte de tes yeux est instable
    Autant que je suis insaisissable
    Ils virent au noir quand tu es affreux
    Je fuis alors tes règles du jeu
     
    De gris ils se colorent 
    Dans tes moments malheureux
    En douceur je m'endors
    Dans tes instants precieux
     
    Le reflet de tes yeux est inexprimable
    Autant que tu m'es inestimable
    Ils sont l'arc en ciel des jours joyeux
    Quand enfin tu redeviens heureux
     
    D'or ils se colorent
    Dans tes moments lumineux
    Lorsque tu deviens fort
    Il n'y a rien de mieux
     
    Adelaide

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  • Te revoir
     
    Il fait si soir,si froid ,tout foire
    Mes pensées volent vers toi derisoires
    C'est comme ça chaque fois ,pour te revoir
    Avant de me remettre à broyer du noir
     
    Je remonte le cours de ce foutu temps
    passé trop vite, que rien ne rend
    Je m'elance vers toi,tu es transparent
    Et je retombe sur le sol ,bras ballants
     
    Il fait si desespoir,j'ai peur du noir
    la lumiere m'insupporte ,ne rien voir
    Je tamise l'abat jour,continue d'y croire
    Mais le faible halot m'enlève tout espoir
     
    L'arrivée du matin me ramène au présent
    Tu restes avec moi,la tout le temps
    Dans un coin de ma tete qui se defend
    Sur une photo qui sourit vainement
     
    Adelaide

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  • Le reve du professeur
     
    Une toute petite vitrine
    Qui ne paye pas de mine
    Un nom sur le store bleu
    Cinq lettres ,c'est si peu
    Des guitares miniatures
    Qui ornent la devanture
    Une rue sans voitures
    Les pietons déambulent
    Quelques vélos circulent
    Des affiches sur la porte vitrée 
    Qui tinte à votre arrivée
    Nouvelle heure ,nouveaux elèves
    Pour le professeur pas de treve
    Quarante ans qu'il fait ça
    A son bureau toujours la
    Toute une vie à s'y consacrer
    A la musique, à l'enseigner
    Chaque heure un mot gentil
    De la part du prof qui sourit
    Le temps doucement s'enfuit
    Les fausses notes ,il s'en moque
    La vie lentement le croque
    La retraite ,il y pense
    Peut etre baisser la cadence
    Et le tempo de la danse
    Peut etre lever le pied
    Oublier un peu les escaliers
    Le familier bruit de l'acier
    Resonnant sous sa foulée
     Juste devenir ce bourdon ,au dessus des nuages,fredonnant
     Juste devenir cet oiseau,hors de sa cage,chantonnant
     Juste un morceau de vie,à croquer à pleines dents
     Tant qu'il est encore temps,le vaste monde l'attend
                 Adelaide
                 

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