Poèsie

Tu es comme je suis
Un mot qui se dit
Un regard qui s'écrit
Sur les lignes d'une nuit
Une toute petite fleur
Qu'on effeuille en rimes
Sur un drap illégitime
Une caresse de plume
Sur un carnet posthume
Ou les pages du cahier
Noircies à l'encrier
D'une vie trop froissée
Poèsie
Tu es ce que je suis
Comme arrachée à ton rêve fortuit
Laissant une empreinte sans bruit
Dans les yeux que tu as  séduits

Adelaide♥

Les mots chantent sur le papier
Sans clés de sol et sans portées
De syllabes en silencieux phrasés
Ils swinguent dans le miroir irisé
Celui de nos yeux prêts à sautiller
De ligne en paragraphes pointillés
Quand l'âme toute émoustillée
S'évade de son quotidien routinier
Entre les pages griffonnées de la liberté

Adélaide❤️

Un peu de douceur ce soir,deux voix et quatre mains sur un piano

Et une petite larme au coin des yeux ,quand l'émotion submerge et déborde du cœur

Petit hommage à Daniel Balavoine,plus de 35 ans déjà...

Le temps passe, inexorablement,les chansons restent, éternellement

--≥Écoutez,la minute de silence, Balavoine,Berger

Lapinpin est sorti de bon matin de sa tanière
Levé avant le soleil,il gambade dans l'herbe fraiche
En jouant à saute- moutons avec les pâquerettes et boutons d'or
Ses longues oreilles chatouillent les ailes des papillons multicolores
Sur la petite barrière en bois encore endormie, dame coccinelle sursaute
Qui est ce malotru tout poilu qui ose la déranger de si bonne heure
Elle reconnu Lapinpin qui rendait visite à ses copains poussins
Les trois petits frères,Poussi,Poussa ,Pousson,eux aussi sont réveillés
Pour rien au monde ils n'auraient raté la chasse aux oeufs de Pâques
Cachés derrière les herbes,il y en a de toutes les couleurs
De quoi régaler les quatre amis,les deux voltigeurs aux ailes de soie
Et même la petite bête à bon dieu en robe rouge à petits pois
Qui aime également  les  oeufs en chocolat
Peut être croiseront ils une petite fille et son panier,elle aussi en quête
Joyeuses fêtes de Pâques à ma petite fillotte et à tous les grands enfants
PomPom,Adelaide♥️

Qui m'a pris l'heure du printemps
Qui a poussé l'aiguille du temps
Où sont passées les minutes
Pas eu le temps de dire ouf ou flûte
Évaporées au creux de la nuit
D'un claquement de doigt fortuit
Deux est devenu trois
D'explications,nenni ma foi
Une heure de rêve s'est perdue
Dans le creux de l'oreiller dodu

Adélaide ❤️