-
Lundi 14 SeptembreUn soupir ,un silence avant l'auroreLes voitures alignées dorment encoreSous les remparts du parking des fortsLorsque le week end doucement s'évaporeLes vieux réverbères aux douces lueurs d'orDistillent dans l'air un halot couleur fluorTout est encore calme et sans bruit au dehorsAvant que lundi ne remonte la toile de ses storesBelle journée de sourires à écloreAdelaideMardi 15 SeptembreMardi affiche 15 barres au mikadoEt taille un costard de fête à AlfredoAlpaga de marque bien sûr, coupe italianoPour frimer avec les mains mieux que les motsIl descend l'avenue dans sa torpedoCouleur rouge sang au moteur rinforzandoIl est le patron du jour ,pas le secundoBelle journée pour ne pas passer incognitoAdelaideMercredi 16 SeptembreElles se sont effeuillées les margueritesInterrogées du bout du coeur et des doigts d'EdithQui voulait tout savoir sur l'amour et tout de suiteElles n'avaient que leurs pétales aux mots implicitesUn peu beaucoup,à la folie ,mais l'été est en fuitePlus de fleurs ni de hasard à la réponse fortuiteAlors belle journée passionnée et sans limitesAdelaideJeudi 17 SeptembreIl y a dix sept petites hirondellesSuspendues au fil de linge du cielElles sont bien jolies les demoisellesQui font de petits noeuds en ribambelleSur le drap bleu de la grande ombrellePour l'empêcher de se faire la toute belleVers la solaire et automnale boule de mielBelle journée pour faire des étincellesAdelaideVendredi 18 SeptembreDoux mots,dites moi toutInvités aux mots DoubsVolent vos plumes d'écrivainsSur un rouleau de parcheminVendredi bien enchapeautéSous un chapiteau enchantéLes bouquins sont à la pagePrêts en dédicace hommageAlors venez sur les rivesDes auteurs à l'encre viveBelle journée l'esprit libreAu creux d'un beau livreAdelaideSamedi 19 SeptembreElles sont toutes joliesLes demoiselles EmilieSur le trottoir du samediMême sous un parapluieOu habillées en treillisElles son toutes joliesLes demoiselles EmilieSous le soleil qui en pâlitMême le ventre arrondiElles portent l'embelliIl était une fois deux viesBelle journée bien remplieAdelaide(Bonne fête ma fillotte,bisous)Dimanche 20 SeptembreMesdames ,messieurs entrez, tout est gratuitTout est ouvert ,je vous le (presque)garantisChez le roi ,(pardon président) ou à la petite mairieMonuments historiques(pas moi..) ,châteaux et lieux ditsPuisqu'on vous le dit,tout vu ,mais rien prisMobilier,beauté cachée(la tienne..) et argenterieBelle journée du patrimoine qu'on nous envieAdelaide
votre commentaire -
Lundi 7 SeptembreC'est le jour des" Reine"Reines d'un jour ou de toujoursCelles dont on ne fait qu'une bouchéeQue l'on met en échec,de coeur ou de piqueCelles qui pédalent en petite reineOu se prennent pour la belle de SabaAvec ou sans couronne ,mais jamais à la traîneBelle journée pour être celle de ses penséesAdelaideMardi 8 SeptembreLes rayons du soleil ont trouvé la petite failleSous le bois des volets bleus qui s'écailleDorine cligne des yeux,la radio du haut brailleUn nouveau matin,c'est presque une nouvel batailleContre le temps ,contre le vent,briser des muraillesRepousser les limites,y aller vaille que vailleCultiver l'espoir et faire fleurir les rocaillesAlors belle journée pour semer un peu la pagailleAdelaideMercredi 9 SeptembreIl était à peine plus haut que neuf pommes,Monsieur HenriUn peu de l'âme de Montmarte,du moulin rouge, du beau ParisIl aimait l'absinthe mélée au cognac,bien mal lui en prisQui écourta sa vie,lui qui dessina ,illustra et peignitTant et si bien l'art nouveau en toiles ou lithographiesD'un trait de fusain,de couteau ou de brosse à dents défraichieSans jamais se plaindre ,inspirant humanité et sympathieAlors belle journée pour être la Goulue de ce mercrediAdelaideHenri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa s'éteignitle 9 Sept 1901 à 36 ans,nous laissant 737 peintures,275 aquarelles,370 lithographies et plus de 5000 dessinsJeudi 10 SeptembreC'est un petit air d'été qui nous revientQui sent l'osier rempli de grappes de raisinQui fleure bon l'odeur du dernier regainC'est un de ces quatre jeudi au refrain mutinDont le ciel pur sèche les lignes de grainsFaisant tourner les têtes et les ailes du moulinQuand la sieste nous pose sur une couverture de foinAlors belle jounée ,profitez en moult bienAdelaideVendredi 11 septembreIl reste quelques heures à tuer ou à vendreAvant que la semaine aille se faire pendreIci ou bien encore ailleurs ,quitte à attendreAutant prendre l'escampette à la poudre tendreSi l'herbe est plus verte que dans cette chambreAllons la couper là bas d'un coup de pierre à fendreBelle journée à s'y méprendreAdelaideSamedi 12 SeptembreY aurait il de l'électricité dans l'airPour faire boucler le cheveu d'ApollinaireQui zozotte sur sa langue en fourche de colèreY aurait une goutte d'eau pas très clairePour obscurcir les idées encore de traversSur la route du ciel au bleu si éphémèreY aurait t il de l'huile sur le feu amerDe ce samedi qui vire au gris trop ordinaireBelle journée pour s'envoler du livre entrouvertAdelaideDimanche 13 SeptembreUn quartier dans la cité se prend pour un villageAvec de petites maisons et des murets bien sagesUne basilique s'ouvre au monde comme un visageBalançant ses cloches au détour d'un virageIl y aura de la musique et des chars défiant les nuagesDes enfants au grands yeux pour la cavalcade de passageAlors belle journée à St ferjeux,que tout baigne ou nageAdelaide
votre commentaire -
Lundi 31 Aoutjournée mondiale du blogLes artistes en herbe ont tous leur catalogueQu'ils soient archéologues ,poètes ou astrologuesTous ont page blanche sur l'univers infini de leur blogDivas de la beauté ou érudits philologuesProdiguent leurs conseils instaurant le dialogueles journaux virtuels sont de plus en plus en vogueAlors belle journée pour surfer sur mon humble pirogueAdelaideMardi 1er SeptembreMardi sème ses cailloux le long du chemin des écoliersLa tête encore à toute à l'envers sur Aout à peine retournéMaître Gilles ce matin a renversé le bleu de l'encrierSur le ciel qui écrit bienvenu au tableau de la rentréePour les loupiots qui trainent le cuir neuf des souliersDevant la grille qui se referme en grinçant sur leur libertéBelle journée pour écrire la vie sur la page blanche d'un cahierAdelaideMercredi 2 SeptembreLe brouillard recouvre la ville de ses gouttelettes humidesUn aspirateur s'échine à faire disparaitre la poussière perfideDehors une paire de baskets martelle le sol ,elle court IngridDes perles de sueur ruissellent sur son visage parsemé d'éphélidesDes notes de musique s'envolent de son casque dans l'air translucideLa vie s'anime le long du boulevard et sur le ruban gris des voies rapidesC'est un jour ordinaire,fait de joies ou de misères,timide ou splendideAlors belle journée pour gravir toutes les pyramidesAdelaideJeudi 3 SeptembreIl y a tant de petits tiroirsDans la jolie tête de GrégoireQui rassemblent ses mémoiresEn noeud oublié sur un mouchoirOu en discours silencieux d'un soirTant d'dées grises ,roses et noiresQui se bousculent dans l'arrosoirPrêtes à écrire de nouvelles histoiresSur le cahier jeté sur le trottoirTant de noms oubliés par les neurones provisoiresQui ressortent par les trous de la passoireAlors belle journée pour penser aux amis de nos répertoiresAdelaideVendredi 4 SeptembreVendredi se rhabille de bleu à la va viteIl est temps ,c'est le week end qui s'inviteA la porte de Rosalie,la pause se mériteIl suffit ce soir de prendre la fuiteEn rollers ,en voiture ,en sandales d'ermitePour atteindre son paradis calme et insoliteBelle journée aux saveurs inéditesAdelaideSamedi 5 SeptembreJe ne suis pas coccinelle ,pas bête à bon dieuMais il y a des gens qui méritent que l'on se souvienne d'euxEt elle fait partie de ceux qui trouvent grâce à mes yeuxAu sens propre du terme, sans culte religieuxPas parfaite ,juste une figure humaine au sourire heureuxUne petite mère ,une petite soeur de CalcuttaA l'âme charitable et au grand coeurQui avait choisi de s'appeler TeresaBelle journée ,car comme elle le disait:"La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter"AdelaideMère Teresa de son vrai nom,Anjezë Gonxha Bojaxhiu,nous quitta le 5 septembre 1997Dimanche 6 SeptembreIls sont moins chauds les jours de SeptembreLe soleil du dimanche matin se fait attendreSe fait un peu désirer,mais il saura être tendreLorsque ses rayons doux éclaireront les milles étangsDe Servance à Faucogney jusqu'à Beuillotte St LaurentBelle journée pour prendre le tempsAdelaide
votre commentaire -
Le cliquetis du pas des chevaux
Résonne sur le pavé mouillé de Soho
Un nuage s'échappe de leurs naseaux
Enveloppant le cocher de lumineux halos
Lord Byron chuchotent ses poèmes
Sous les heures qui s'égrainent
Au battant de la cloche de Big Ben
Le cri des petits marchands de rue
Trainant leurs charrettes ventrues
Fait trembler les reverbères malotrus
Refuges des oiseaux ivres et repus
Jack sème un vent de terreur à White Chapel
Dans mes souvenirs de vie antérieure irréelle
Derrière les rideaux de calèche victorienne
Aux portes des célèbres théâtres du West End
Les ladies portent la précieuse soie indienne
Les chapeaux à plumes et les bottines italiennes
Conan Doyle installe Holmes à Baker Street
Héros de fiction devenu réalité d'un mythe
Sous les traits de pinceau du dix neuvième
Je rêve du tableau de cette époque londonienne(Lady)Adelaide ♥
votre commentaire -
La vie va ,la vie court
Et moi je vais et moi je cours
Après la pluie ,après l'amour.
Pas après faux pas fous
En petites foulées ou à genoux
Pour un diamant ou un petit caillou.
Sous ma semelle ,il roule
Je vole ou je m'écroule
Sous l'averse qui me saoule.
La vie pleure et puis sourit
Et moi je vais et moi je fuis
Devant l'amour ,devant la pluie .Adelaide♥
votre commentaire -
Au milieu de l'écrin sauvage qui l'enserreElle se dresse encore,majestueuse et fièreLe bois de sa porte est resté entrouvertIl grince ,poussé par la bise aux mois d'hiverOffrant un abri aux oiseaux ,aux promeneurs égarésAux lièvres pressés et aux biches effarouchéesLentement le long des murs,le lierre s'est aggrippéIl est monté jusqu'à la fenêtre aux carreaux cassésLes pierres ne joignent plus ,mal étreintesDans leurs interstices,la lumière s'est éteinteQuelques tuiles se sont envolées ça et làGrisées par les gouttes de pluie du ciel basA son pas, mort et épars,attend un grand tas de boisEspèrant en vain l'allumette souffrée d'autrefoisQui réchaufferait l'âtre du fumet d'un bon repasElle effraye parfois les enfants au crépuscule tombantToute auréolée de mystères et d'histoires d'antanSon chemin s'est effacé sous la brume du tempsTout un pan de la cheminée a cédé,un peu fatiguéTatouée de suie noire,elle ne fume plus,enfin sevréeLa vie et la nature reprennent place de plein droitEngloutissant la vieille maison, nid de pierres trop à l'étroitDans la forêt vivante et vibrante de mille joiesAdelaide
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires