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Deep purple,sometimes I feel like screaming
Avec le London symphony Orchestra
Steve Morse à la guitare,magnifique
Chanson de circonstances
Lorsque je vois le monde dirigé par l'argent ,les humains en guerre,
Plus envie de me taire
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Lundi 21 juilletlundi se moque bien que l'on se prénomme David ,Issam ou VictorLorsqu'à Gaza femmes ,enfants , innocents et civils trouvent la mortPeu lui importe le responsable,qui des deux a raison ou bien tortJuillet a revétu d'un brassard noir les branches de ses sycomoresDesespèrant qu'un jour renaisse la paix dans ce belliciste décorBelle journée à y croire encoreAdelaideMardi 22 JuilletMardi voit double au milieu de son calendrier de porcelaineDeux ,côte à côte ,en reflet dans sa pupille hallucinogèneJouent les trouble fêtes sur les verres de Marie MadeleineJuillet decalque son chiffre sur le nerf optique en épiphenomèneAu risque de décoller le papier gris de sa chambre rétinienneBelle journée de mise en scèneAdelaideMercredi 23 JuilletCe matin referme les portes de la nuit pour l'aube qui s'inviteQuand les loups sont entrés dans la ville,lui,l'espoir en fuiteChantait la solitude ,ma liberté,le déserteur , paroles implicitesC'est vrai qu 'il suffirait de presque rien ,un mot ,un regard tacitePour que la vie nous dise ,tu vivras tant qu' on t'aimera,alors fais viteBelle journée sans chaines ,ni limitesAdelaideSerge Reggiani ,acteur ,chanteur a refermé la portele 23 Juillet 2004le dormeur du val (Rimbaud )et le deserteur (Vian)lienJeudi 24 JuilletEn Gascogne ,jeudi fait le sieste et sous le feuillage bouquineVibrant entre ses pages aux aventures épiques à l'encre marineDu Comte de Monte Cristo ou de la reine Margaux sans crinolineVingt ans après ou deux cents,ces héros entrainent encore ChristineSur les sentiers de l'histoire,au parfum de tulipe noire ,loin de la routineBelle journée en rêverie clandestineTou pour un et un pour tousAdelaideAlexandre Dumas ,auteur romancier,naquit le 24 juillet 1802à Villers CotterêtsSamedi 26 JuilletLa cloche du portail de la maison interdite est en panneSamedi se tait sous le feuillage humide de son plataneSur la porte fenêtre volée,un prénom gravé en filigraneReflètera pour toujours les yeux noisettes au reflet diaphaneEclairant de 26 soleilS cette prison ou le mensonge se pavaneBelle journée pour ouvrir en grand les portes de sa cabaneAdelaide(parce que sa maison,on ne l'emmène pasEn passant de vie à trepasMais sa conscience et son âme ,ouiLa générosité et l'hospitalitéc'est donner ,même si on a peumalheureusement ,il y en a qui ne savent que prendreet fermer leur porte)Dimanche 27 JuilletC'est un p'tit chien,comme il y en a tant d'autres, qui s'prénomme CaliQui attend l'dimanche avec impatience pour fureter dans les taillisEt emmener promener son maitre sur un chemin de douce mélancolieLoin des lettres noires et des murs blancs ou ses rêves sont ensevelisLevant encore ses grands yeux vers le double visage de l'homme vieilliBelle journée aux douces NathalieAdelaide votre commentaire
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GazaChaque jour aprés une journée de travail
Doucement se ferme le loquet du portail
Devant la tv,il se pose et il baille.
De ce coté ci de la planète
Il y a des maisons coquettes
Bien entretenues et propettes
Des pelouses en velours de moquette
Autour de la piscine accueillante
Aux airs de vacances insouciantes.
Sur l'autre versant de la planète
Il y a des fusils des lance roquettes
Des immeubles effondrés sur des vies en miettes
Du sang sur les trottoirs et des larmes inquiètes
Des corps sans vie sous les décombres
Des bruits sourds et la fumée des bombes
Les rires et l'insouciance se sont tus
Le bleu du ciel s'est obscurci sous les obus
Des décennies de guerre sur un sol déssèché
Pour quelques kilomètres carrés convoités
Tant de points rouges sur la planéte bleue
Etouffant tous les cris ,les sauve -qui-peut
La paix s'est égaré en sentier d'illusion
Notre monde égocentrique se perd en déraison
Embourgeoisé dans le creux de ses petites maisons
Ici, interdit d'entrer sans autorisation
Là -bas ,c'est loin,Y a qu'à fermer le bouton
Chacun chez soi ,chacun pour soiAdelaide
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lLundi 14 JuilletPetits et grands pas sur la plus belle avenue de la ville80 nations, mémoires de la grande guerre défilent en flotilleRavales et mirages feront lever en l'air le nez de CamilleIl est bien loin le temps des sans culottes et de la BastilleLa révolution de 1789 n'est qu un pâle souvenir en guenillesBelle journée sans bisbillesAdelaide(ne marche jamais au pas p'tit soldat)Mardi 15 JuilletMardi en mi-mois recrème à l'index 15 le minois pâle de VladimirDans la cour de récré du ciel ,les nuages dissipés se font punirSous le marteau du forgeron à l'enclume d'or en tablier de cuirDes éclats de soleil s'envolent et se posent sur les peaux à rosirRéchauffant de lumière nos corps incolores de mannequins de cireBelle journée pleine de déliresMercredi 16 JuilletNotre boucle bisontine a fait place nette pour un mercredi de fériaLe tour de France y déploit ses vélos et maillots multicolores en apparatLe long du Doubs,le serpentin coloré et animé rejouira les yeux d'ElviraDerrière les barrières les spectateurs se presseront en conglomératPour encourager avec ferveur coureurs et caravane sous les "hourras"Belle journée ,la tête dans le guidon droitAdelaide(Spéciale dédicace pour les mal aimés du sous sol de la pl Cassinqui ont bossé non stop pour le bon déroulement du tour,chapeau bas ,surtout à toi)Jeudi 17 JuilletDans la fraicheur de Brocéliande,les légendes se chuchottentEntre terre et mer,les histoires merveilleuses se racontentArthur,la fée Morgane,et Merlin enchantent l'imaginaire de CharlotteSous chaque pierre,derrière chaque fougère se cache une grotteAux trésors oniriques et surnaturels ,juillet rêve sans honteBelle journée en féerie de parlotte
vendredi 18 JuilletSur le manège du 18 juillet,pl Ducale,un poète berçait son amoureuseLes chevaux de bois montaient et descendaient en allure doucereuseSous ses espradilles à semelles de vent ,s'envolaient les quais de MeuseDans les pas de Rimbaud,mes premières vacances à deux furent heureuseA la terrasse du Tassili ,Charleville m' a fait oublié les années brumeusesLa vie est courte ,sur le bateau ivre,belle journée génereuseAdelaideMerci à toiSamedi 19 JuilletSamedi résonne sous les huit coups de l'horloge d'ébèneDans l'aiguille creuse d'Etretat,le gentleman ArsèneRepose le bouchon de cristal sur le flacon de ses migrainesLa demoiselle aux yeux verts,qui occupe le devant de sa scèneInspire ses confidences en neuf nouvelles à la brigade mondaineBelle journée de porcelaineAdelaideArsène Raoul Lupin D'Andrésy,gentleman cambrioleurest né de l'imaginaire de Maurice Leblanc en 190èDimanche 20 JuilletDimanche a plié sur sa nappe blanche le lin de ses serviettesAutour du carré de table se pressent les invités d'ElietteQui n'auront de cesse de radoter et siroter leurs historiettescopains et voisins passant sous le crible du ramasse-miettesQuand les têtes cherchent noise sous les volutes d'anisetteBelle journée pour prendre la poudre d'escampetteAdelaide votre commentaire
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Lundi 7 JuilletSur le satin de son ruban,lundi se déroulePetite bobine mutine qui soulève sa cagouleSous les sept soleils d'une planète maboulePour sortir cette semaine de son beau mouleEt remettre le pain sur la planche de RaoulBelle journée emportée par la foule7/7/1887,naissance du peintre Marc ChagallMardi 8 JuilletLe ciel de mardi se déchire en humides lambeauxMouillant les semelles de vent d'Arthur RimbaudLe coeur de l'été a éteint un moment son flambeauArrosant la veste aux poches crevées de ThibautPour verdir la mousse de nos silences verbauxBelle journée aux couleurs placeboMercredi 9 juilletMercredi fait chanter tous les chenaux des officinesSur le toit du parking ,les larmes des anges tambourinentles essuie glaces essuient leur peine d 'un balai de feutrineRien à faire ,Juillet reste d'humeur taquine et chagrineC 'est dans son coeur que le soleil illumine AmandineBelle journée pas trop chafouineJeudi 10 JuilletUne petite goutte sur la joue de jeudi sans fracasLe son d'une voix sur un fil,chaud comme l'arabicaEt juillet a d2ja réglé son premier tiers sans éclatSous son rideau en perles d'eau,le blues d'UlrikaSe soigne sans arnica,dans un souffle d'harmonicaBelle journée en mots délicatsVendredi 11 JuilletLa semaine s'évapore doucement sur le dos des nuages comtoisVendredi fait ses valises pour des cieux un peu plus courtoisC'estle grand rush annuel ,pour les juilletistes comme BenoitPour les moins privilégiés ,repos et week end en petite joiePromenades et rêveries ,lacs ,rivieres ,petits bancs de boisBelle journée sur toutes les voiesSamedi 12 JuilletDans la brume du petit matin ,tournoie le bel épervierDe ses plumes ,les notes de pluie glissent en pièces argentésSur les rouleaux de paille humides qui colorent les prés dorésLe saule pleureur du p'tit chemin pose ses larmes aux pieds d'OlivierSamedi a le moral aux pas lourds sur le gris -blancs de ses graviersBelle journée de convivialitéAdelaidepour le bleu de tes yeuxderri7re le rideau du sauleDimanche 13 JUILLETLes villages vont sortir les munitions colorées de leur artilleriePour une soirée animée et illuminée dans les yeux d'enfant d'HenriLes soldats du feu ont éteint la sirène pour des flonflons en charivariPas de révolution en préparation contre l'ordre établi ,ni de mutinerieL'humeur du jour est à la badinerie ,coquetterie et camaraderieBelle journée sans trop de beuverie..Adelaide votre commentaire
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Lundi 30 JuinJuin referme la porte de son couvercle sans céremonialPour que les congés d'été inscrivent C.A en initialesBien peu partiront,la crise tient encore les rênes du chevalMais ce lundi soir ,ils rêveront de ballon rond,comme MartialLe coeur léger et la tête libre,sans tracas social ou familialBelle journée au sourire jovialAdelaideMercredi 2 JuilletMercredi se danse en pas de deux chez les anciensPas de quoi destabiliser l'équilibriste MartinienSur son fil d'été frémissant ,il sautille aérienComme en apesenteur,sans peur du vide abyssinienLa vie déroule sous lui ses destins ,ses petits riensBelle journée en amitié et soutienJeudi 3 JuilletJeudi parfois ne croit que ce qu'il voit comme St ThomasMais un coeur qui bat,qui pleure ou s'emballe ,ça ne se voit pasIl y a deux ans au bout d'une allée ,dans un grenier ,naquit un émoiDeux pensées ,deux battements,deux âmes à jamais réunies,ça ne se verra pasMais il y a des choses comme ca,qui ne mourront pas et ça ne s'explique pasBelle journée pour toi qui te reconnaitrasVendredi 4 JuilletVendredi se chausse en grand aux pieds de BertheLes nouveaux bacheliers en auront fini avec la disserteEt l'école ferme ses portes pour des classes plus vertesSur l'Atlantique ,l'ouragan Arthur menace et déconcerteLe jour de l'indépendance américaine s'apprête à la tempêteBelle journée aux fenêtres entrouvertesSamedi 5 JuilletLes gouttes frappent sur tous les murs de l'ApartheidEn Palestine et partout ou il y a de la haine en têteSamedi martelle ses éclairs contre les foudres de guerrePour que la liberté et la tolérance n'aient plus d'adversairesEt qu'Antoine et chaque humain soient considérés à part entièreBelle journée ou chaque bonjour sera sincèreDimanche 6 JuilletLa journée de ce dimanche célèbre le baiserUn cadeau à offrir ,à partager,à poser,à oser ,Sur le dos d'une main ,une joue ,une lévre roséeChaud comme un rayon de soleil,un petit brasierSurtout à ne jamais utiliser pour s'amuserBelle journée à poètiserAdelaidePour toi votre commentaire
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